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Corée du Nord: 1993-1994

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450709.txt[13/09/2020 23:43:51]Corée du Nord 1993-1994 La soudaine disparition, le 8 juillet 1994, de Kim Il Sung, après 49 ans de dictature particulièrement implacable, a ouvert une ère nouvelle en Corée du Nord.

La success ion dynastique en faveur de Kim Jong Il a semblé assurée, celui-ci ayant réussi à concentrer entr e ses mains tout le pouvoir sur le parti, l'État et l'armée.

Même sa famille qui avait paru très divisée à pr opos de la succession a semblé s'unir autour de Kim Jong Il.

Aussi bien Washington que Séoul, Pékin ou Tokyo ont d onné l'impression de souhaiter, par souci de stabilisation de la région, une prise de pouvoir sans heurt de Kim Jong Il, sans pour autant perdre de vue l'hypothèse qu'éclate une lutte pour le pouvoir ulté rieurement.

Dans le domaine économique, un léger mieux s'est fait jour.

La nou velle politique adoptée au plenum de décembre 1993 a donné la priorité à l'agriculture, à l'in dustrie légère et au commerce extérieur, les secteurs les plus critiques.

La production céréalière est resté e au même niveau qu'en 1992 - 4,5 millions de tonnes - et le déficit de 2 millions de tonnes a été compens é par les importations et la "campagne pour deux repas par jour", étendue à l'ensemble du territoire.

La pénurie énergétique est restée sévère.

L'Iran, nota mment, a cessé de vendre du pétrole à la Corée du Nord au printemps 1993.

Fait nouveau, le pays s'est lancé dans la manufacture par contrat ain si que dans les travaux de construction à l'étranger (Iran, Turquie), à l'instar de la C orée du Sud dans les années soixante-dix.

L'objectif était d'exploiter ainsi au mieux l'existence d'une main-d' oeuvre bon marché et de ne pas exposer sa société, fermée aux étrangers, tout en lui permet tant de s'intégrer dans les réseaux de distribution et de finance extérieurs.

Enfin, Pyongyang a adopté de nouvelles lois concernant les conditions financières et la location des terrains pour les entreprises étrangères, dernières d'une sé rie de dispositions mises en place à partir de 1991-1992 pour préparer juridiquement l'"ouverture" de l'économie. Le pays, apparemment fortement impressionné par la croissance économique chinoise, a ainsi semblé souhaité lui emboîter le pas.

Les relations extérieures sont restées bloquées par le problè me nucléaire.

Pyongyang a toutefois pris contact avec Israël pour discuter de la suspension de la vente de mis siles à certains pays du Moyen- Orient en échange d'une aide économique, et a ouvert une ambassade à Mexico.

S'agissant de ses installations nucléaires, le régime a semblé jouer sa survie dans l'affaire.

Le doute jusque-là habilement entretenu sur le programme nucléaire a paru ê tre sa dernière carte.

Dès le début de l'affaire, qui a éclaté par son annonce du retrait du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire) le 23 mars 1993, il a réclamé et obtenu des négociations directes avec les États-Unis.

Les premiers contacts entre les deux parties ont abouti à éviter ce retrait.

Mais les négociati ons ultérieures en juillet et septembre 1993 n'ont donné aucun résultat, Pyongyang s'opposant toujours à l'i nspection complète de ses sites nucléaires par l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique).

En mars 1994, on a assisté à une escalade dans une rhétorique g uerrière, qui a conduit, en Corée du Sud, au renforcement du dispositif de sécurité avec notamment la r éception de missiles antimissiles Patriot envoyés par les États-Unis.

En juin une nouvelle crise, ma rquée par le retrait de la Corée du Nord de l'AIEA, a fait monter sérieusement la tension et une demande de sa nctions a été déposée au Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a fallu une rencontre entre Kim Il Sung e t l'ancien président des États-Unis Jimmy Carter pour que reprenne le dialogue sur une nouvelle base: le gel du pr ogramme nucléaire en échange de l'établissement des relations diplomatiques avec les États-Unis et d'une aide économique.. »

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