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Corée du Nord: 1991-1992

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450707.txt[13/09/2020 23:43:50]Corée du Nord 1991-1992 En 1991-1992, la Corée du Nord a déployé un grand effort d'adap tation pour sauvegarder son régime.

Elle a adhéré en septembre 1991, en même temps que la Corée du Sud, aux Nations unies, ce qu'elle avait toujours refusé de faire au nom d'une "Corée indivisible".

E lle a également signé avec Séoul, en décembre 1991, un accord "sur la réconciliation, la non-agression et la coopération".

Dans cet effort de survie, le régime communiste a annoncé, le 23 a vril 1992, à l'occasion du soixantième anniversaire de l'Armée populaire, une série de décisions tenda nt à renforcer le pouvoir de Kim Jong Il, fils et dauphin du président Kim Il Sung (au pouvoir depuis 1948).

Si ce dernier, proclamé généralissime, est resté le chef de l'État et le président du Parti, son fils a été nommé maréchal et commandant suprême des Forces armées.

Cette décision a été suivie de la promoti on au grade de général de 524 colonels appartenant à la garde prétorienne de Kim Jong Il.

Cette promotion personnelle de Kim Jong Il n'a toutefois pas signifié l'installation d'une dyarchie, mais elle a relevé d'un processus de transfert du pouvoir du père au fils, l a légitimation de ce dernier restant fragile.

Par ailleurs, ces mouvements du personnel politico-militaire on t montré que le régime de Pyongyang ne faisait plus confiance qu'à l'armée.

L'économie du pays a continué à se dégrader.

A l'approche de la fin du IIIe plan septennal (1987-1993), l'objectif de 7,9% de croissance apparaissait impossible à atteindre. La pénurie a été particulièrement grave pour les produits alimentaires et l'énergie.

Les chiffres dispo nibles ont montré qu'en 1990 la production agricole a été de 4,8 millions de tonnes, soit une dimi nution de 12% par rapport à l'année précédente.

En ce qui concerne l'énergie, le pays avait importé environ 3,3 millions de tonnes de pétrole par an entre 1986 et 1989.

Or, en 1990, il n'a pu importer que 2,5 milli ons de tonnes.

Résultat: les usines nord-coréennes ont tourné à 40% de leur capacité de producti on.

Les échanges commerciaux avec l'URSS, premier partenaire du pays, ont subi une baisse dramatique lorsque Moscou en a exigé, en janvier 1991, le paiement en devises co nvertibles et non plus en roubles transférables.

Ainsi, le volume des importations nord-coréennes en provenance de l'URSS, qui avait atteint 887 millions de dollars pendant les sept premiers mois de 1990, est passé à 11 millions de dollars pour la période correspondante en 1991.

La Chine a été le seul pays qui a accordé une aide économique à la Corée du Nord en 1991-1992.

Lors de sa visite à Pékin e n décembre 1990, le Premier ministre Yon Hyong Muk a obtenu une aide de 300 millions de dollars.

En octobre 1991, Kim Il Sung lui-même s'est rendu en Chine.

La Corée du Nord, économiquement exsangue, a activement cherché à nouer une coopération avec Séoul et à aboutir à une normalisation avec Tokyo et un apaisement avec Washington.

Toutefois, ses efforts d'ouverture se sont heurtés, en 1991, à son refus d'inspection de ses installations nucléaires par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Ce n'est qu'en mars 19 92, sous la pression conjuguée de Washington, de Tokyo et de Séoul, que Pyongyang a accepté le princ ipe d'inspection mutuelle au Nord et au Sud.

Cet assouplissement a été suivi, en mai, par une inspectio n effective, par l'AIEA, des sites nucléaires nord-coréens, y compris celui de Yongbyon.

Aucun indice d'une éventuelle utilisation militaire des installations inspectées n'a été décelé.

L'affaire n' a sans doute pas été close, mais il paraissait de plus en plus clair, à la mi-1992, qu'elle a été exagérée.. »

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