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Corée du Nord: 1986-1987

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450753.txt[13/09/2020 23:43:55]Corée du Nord 1986-1987 En Corée du Nord, l'année 1986 et le début de 1987 ont été marqués par de nombreux remaniements ministériels: le premier vice-Premier ministre a changé trois fois en un an et Kang Song San a été remplacé par Li Gun Mo au poste de chef du gouvernement en décembr e 1986.

Ces mouvements ont eu pour cause des changements de hiérarchie après le onzième plé num du VIe Congrès du Parti du travail (5 au 8 février 1986) et la restructuration de l'administration écon omique effectuée à l'initiative de Kim Jong Il, fils et dauphin du président Kim Il Sung.

La création de grandes commissions économiques intégrant des mi nistères mineurs s'est inscrite dans une tentative visant à sortir l'économie nationale de son marasme, dans le cadre du IIe plan septennal (1987-1993).

Les principales difficultés identifiées lors du onz ième plénum du Parti concernent surtout la technologie et la sidérurgie.

N'ayant pas accès à la technologi e occidentale malgré l'adoption, en septembre 1984, d'une loi sur les investissements étrangers, l'éco nomie nord-coréenne connaît une sérieuse baisse de productivité dans certains secteurs clés.

Da ns la production d'acier, l'échec du IIe plan (1978-1984), qui visait un objectif de 8 millions de tonnes, a comprom is bien des projets industriels.

Le nouveau Premier ministre a annoncé une réorientation de la poli tique tendant à renoncer à l'ouverture à l'Ouest.

Ce changement de politique s'explique en partie par un rap prochement avec l'URSS, qui s'est manifesté par de nombreuses visites officielles, dont celle de Kim Il Sung à Moscou en octobre 1986.

Des accords militaires mais aussi économiques ont été signés : assistance technique soviétique en matière nucléaire, dans le domaine sidérurgique et pour la recherche sous- marine de minerais, liaison ferroviaire directe avec Moscou ne passant pas par la Chine...

Cependant, ce rapprochement avec l'URSS ne signifie pas l'alignement de Pyongyang sur Moscou au détriment de Pékin.

La Corée du Nord a toujours mené une pol itique d'équilibre entre Moscou et Pékin, savamment dosée selon les circonstances, seul moyen de garder une cer taine indépendance vis-à-vis des deux géants voisins.

En mai, une nouvelle preuve en a été donné e par la visite de Kim Il Sung en Chine, "voisin fraternel le plus proche".

Pyongyang a suspendu le dialogue avec Séoul en février 1986 pour p rotester contre des manoeuvres militaires conjointes américano-sud-coréenne (intitulées Team spirit).

Après la fin des manoeuvres, Pyongyang a posé comme condition à la reprise du dialogue l'arrê t définitif de ce genre d'opération militaire.

Cette condition a été rejetée par Séoul.

Le 17 ju in 1986, Pyongyang a proposé de réunir une conférence tripartite entre les deux Corées et les États-Unis p our tenter de réduire la tension militaire dans la péninsule.

Cette proposition a été également repouss ée, par Séoul et Washington.

Mais, depuis le début de 1987, quelques signes de détente sont apparus.

C'est ains i qu'au mois de mars, Pyongyang s'est déclarée prête à avoir des contacts avec Washington sans pos er de conditions préalables quant au lieu, aux procédures et au niveau de ces contacts.

Il s'agissait d'une ré ponse à une décision prise peu avant par le Département d'État qui avait levé l'interdiction de prin cipe qui pesait jusqu'alors à l'égard de telles rencontres.. »

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