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Corée du Nord: 1987-1988

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450754.txt[13/09/2020 23:43:55]Corée du Nord 1987-1988 En Corée du Nord, la question de la succession est restée au centr e du débat politique.

Des rumeurs persistantes ont fait état d'une contestation dont Kim Jong Il, fils et successeur désigné du président Kim Il Sung, serait l'objet au sein du Bureau politique du Parti des travail leurs.

Le remplacement soudain, le 21 février 1988, du général O Guk Ryol, ami d'enfance de Kim Jo ng Il, aux fonctions du chef d'état-major de l'armée par le vieux général Choe Kwang a semblé confirme r ces rumeurs.

Après deux années de préparation, le gouvernement a finalement lancé son IIIe plan septennal (1987- 1993) en avril 1987, visant à un taux de croissance annuel de 7,9% ( contre 9,6% pour le IIe plan).

Malgré ses objectifs relativement modestes, le plan apparaît à plusieurs égards comme une entreprise capitale pour l'avenir du pays: il constituera d'abord l'essentiel de l' héritage de Kim Il Sung, âgé de soixante-quinze ans ; ensuite, il mettra à l'épreuve la compéte nce de Kim Jong Il qui en aura dirigé virtuellement l'exécution dès le commencement ; enfin, il constitu e un test pour le régime dont il risque de compromettre la légitimité s'il ne parvient pas à redresser l'économie défaillante.

Les relations avec l'URSS ont été marquées par la bonne entente en 1987.

Pyongyang a bénéficié d'un soutien sans nuance de Moscou aussi bien dans sa politique de réducti on des forces armées dans la péninsule que dans l'affaire du Boeing sud-coréen disparu en novem bre 1987 et dans laquelle il avait été accusé de terrorisme.

Moscou a également accordé à Pyongyang cinquante Mig 23 et dix bombardiers SU 25 offensifs pour maintenir la parité militaire avec la Corée du S ud.

En revanche, certaines divergences sont apparues avec la Chine.

Le gouvernement ne cache pas son irritation devant le rapprochement de Pékin avec Séoul, alors que, de son côté, Deng Xiaoping a pr ofité de la présence du ministre nord-coréen de la Défense, le vice-maréchal O Jin U, dans la capitale chinoise en mai 1988, pour inviter Pyongyang à ne pas remettre en cause la stabilité de la péninsule.

Dans le cadre du mouvement des non-alignés, la Corée du Nord a org anisé du 9 au 13 juin 1987 à Pyongyang une conférence de cent cinq nations sur la coopération é conomique (coopération Sud-Sud) qui s'est terminée par l'adoption de la "déclaration de Pyongyang" .

La présence d'un observateur du Vatican à cette conférence a été particulièrement remarqu ée.

Vis-à-vis de Séoul, Pyongyang a proposé le 23 juillet 1987 de r éduire les troupes dans la péninsule en décidant une réduction unilatérale de 100 000 hommes avant la f in de l'année.

Quant à sa participation aux Jeux olympiques de Séoul, elle a fait l'objet de nombreux contact s entre les deux Corées et le Comité olympique international, notamment à Lausanne (mi-juillet 1987).

Py ongyang souhaitait encore pouvoir organiser huit rencontres sportives complètes, y compris le foot-ball , et il avait réalisé les installations nécessaires.

Mais en mai 1988, Kim Il Sung a annoncé que Pyongyang ne participerait pas aux Jeux de Séoul "pour ne pas avaliser la politique des deux Corées".. »

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