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Conscience: N’exprime-t-on que ce dont on a conscience ?

Publié le 23/05/2020

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« N’exprime-t-on que ce dont on a conscience ? De temps en temps, nous faisons certains gestes ou disons certains propos qui peuvent nous trahir.

Cependant, il arrive d'être surpris par une réaction d'un interlocuteur ou de soi-même, ou, d'exprimer autre chose que ce qu'on voulait exprimer à l'origine.

D’où l’idée n’exprime-t-on que ce dont on a conscience ? Mais, si je n’ai pas le contrôle total de mon corps, y a-t-il une autre chose qui s’exprime de mon corps et qui n’est pas conscient ? On définira tout d’abord certains termes comme le verbe s’exprimer mais aussi la conscience.

Ainsi dire que nous n'exprimerions pas que ce dont on a conscience conduit à supposer qu'il y a autre chose que la conscience.

Et de l'autre côté, si on considère que l'on exprime que ce dont nous avons conscience dit que nous avons conscience de nos actes et les contrôlons.

Alors, on peut se demander s'il est possible d'avoir absolument conscience de tout ce qu'on exprime, et si certaines expressions nous échappent. * * * Qui dit conscience dit réflexion.

En effet, qui ne réfléchit pas est considérer comme un inconscient du corps ou comme un inconscient de l’esprit comme des pensées et souvenirs écartés par la conscience.

D’où l’idée qu’on exprime parfois ce dont on n’a pas conscience.

Mais alors qui agît ? Car c’est pourtant moi qui parle et ressens, ce qui veut dire qu’il existe autre chose que la conscience ? De plus s’exprimer, c’est extérioriser ce qui est intérieur avec l’intention de le faire, pour parfois le faire ressentir à certaines personnes.

L’idée d’expression semble être liée nécessairement avec la conscience.

Ensuite la conscience désigne la capacité du sujet à se représenter le monde ainsi que lui-même.

Elle a également un sens moral, en tant que capacité à penser le bien et le mal, le juste et l’injuste.

Si le ton de notre parole change selon la personne à qui nous parlons cela ne marque-t-il pas une réaction qui ne nous apparaît pas, dont nous n'avons pas conscience ? Une sorte de conscience morale qui serait un guide pour bien agir et ne pas être en décalage avec la personne.

De plus si on exprime que ce dont on a conscience, alors rien ne s'oppose à ce que la pensée deviennent seulement une conscience d'elle même avant sa formulation.

Or c'est le contraire qu’on réalise inconsciemment : avant la parole, la pensée est en recherche.

Par exemple commencer un livre c'est s'embarquer pour une aventure, commencé à parler, comme par exemple à raconter un rêve, un moment de sa vie.

C'est faire apparaître à elle même une pensée latente, qui se crée.

Que la pensée apparaisse avec une bonne formulation prouve bien qu'il n'y a pas de pensée sans expression.

Donc la parole, l’expression qu’on souhaite renvoyer aux autres n’est-il pas que le fruit de la conscience ? * * *. »

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