Conscience

« Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Notions : Le sujet, la conscience, l’inconscient, le désir, la liberté, la matière et l’esprit. L’existence humaine se caractérise par la conscience qui l’accompagne : non seulement je vis mais j’ai conscience de vivre c’est-à-dire que je me représente mentalement ma vie.

La question de la conscience animale appartient à l’éthologie, c’est-à-dire la science qui étudie le comportement des animaux dans leur milieu naturel.

Cette question ne relève pas de la philosophie. La conscience m’offre ainsi une image de moi-même, mais cette image est-elle fidèle, suis-je ce que j’ai conscience d’être ? D’un coté j’ai conscience d’un certain nombre d’information sur mon compte que rien n’est jamais venu démentir.

Par exemple, mon identité, mon passé, mes gouts, etc..

Toutes ces informations me semblent fiables.

D’un autre coté je découvre parfois que je ne suis pas celui que je pensais être.

Les remarques de mes proches peuvent me révéler des aspects de ma personnalité dont je n’avais pas conscience.

Je peux donc me mentir a moi-même, avoir une conscience erronée de la personne que je suis. La question est de savoir si mon identité personnelle coïncide avec la conscience que j’ai de moi-même.

Quelles informations ma conscience me délivrent-elles sur moi-même et comment savoir que ces informations sont exactes ? Quels obstacles s’opposent à la conscience de soi objective ? Il y aurait-il en moi une zone de ma personnalité totalement inaccessible à ma conscience ? I.

Je suis ce que j’ai conscience d’être car c’est la conscience qui fait de moi une personne. 1.

Je suis une chose qui pense Voir René Descartes, Discours de la méthode , 1637 Selon Descartes tout les hommes sont dotés de raison, mais ne savent pas tous comment l’utiliser.

Il écrit Discours de la méthode pour bien conduire sa raison. Descartes distingue 2 domaines : le domaine pratique de l’action et le domaine théorique de la pensée.

Dans le premier il faut suivre des idées même si l’on n’est pas sur de leur véracité et dans le deuxième il vaut mieux tout remettre en cause. Descartes applique le doute méthodique, il décrète donc toutes ses idées comme fausses, car elles viennent de nos sens et ceux-ci peuvent être trompeurs.

Une idée résiste a ce doute c’est « je pense » donc « je suis une chose qui pense ».

Cette vérité donne 2 infos : j’ai conscience d’exister et de penser c.à.d.

d’exister comme un esprit et cette conscience est une connaissance absolue. Les septiques doutent de tout en permanences car ils pensent que la vérité est inaccessible à l’esprit.

Descartes n’est pas un septiques car il aboutit a une vérité qui s’oppose a l’opinion commune, l’existence de notre esprit est certaine mais celle de notre corps est douteuse.

Selon lui toute pensée est consciente. 2.

La conscience de soi fait la personne Une personne est un être humain à qui on reconnait des droits et des devoirs, dont le droit au respect de sa vie et de sa dignité.

C’est avec la conscience que se développe la responsabilité.

Donc une personne se caractérise par la responsabilité et par des droits. Une personne est un être doué de raison et capable de se reconnaitre comme étant le même a travers le temps et l’espace ce que seule la conscience permet.

C’est le mot « je » qui nous crée une identité personnelle, une identité personnelle c’est le fait de rester identique à nous même a travers le temps et l’espace. D’après Locke, notre identité personnelle repose sur la continuité de notre conscience de nous même.

L’unicité de la personne repose sur la conscience d’être resté le même.

( Cas Dr Jeckyll et Mr Hide ). »