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Commentaire littéraire sur "Sonnet à Marie" de Ronsard

Publié le 01/12/2023

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« 1ère année Sonnet à Marie Ce poème est extrait du recueil “Les Amours” et rédigé par “Pierre de Ronsard”, qui est considéré comme l’un des poètes les plus importants du XVIe siècle où il était le chef de l’école littéraire “La Pliéade” qui était l’école la plus célèbre au siècle de la renaissance française.

Cette école avait comme objectifs de surpasser la littérature gréco-latine et enrichir la langue française pour qu’elle sera capable de représenter une sorte d’écriture riche et bien adaptée. Dans ce sonnet, Ronsard destine son poème à une jeune paysanne “Marie Dupin” et pour laquelle il avait écrit de nombreux poèmes. On peut faire la structure de ce poème en 4 parties distinctes selon les vers. 1-L’envoie du bouquet et l’assimilation de la femme aux fleurs “du vers 1 jusqu’au vers 4”: Nous pouvons également interpréter le bouquet de fleurs comme un bouquet de mots; un poème que Ronsard l’offre à sa bien-aimée. Dès les premiers mots, le poète met les deux amants en scène: lui et sa bien-aimée, par le “je” (v1) et le “vous” (v1) qui sont juxtaposés, ce qui souligne l’approximité entre Ronsard et Marie. Il lui envoie un bouquet pour lui prouver tout son amour. Au début, nous remarquons que le poète nous parle des fleurs; l’allégorie de la beauté pour les poètes de cette école littéraire “La Pliéade” dont Ronsard était le chef. Ces fleurs sont en réalité comparées à la jeune femme aimée. Nous pouvons voir que le poète ne choisit pas n’importe quelle fleur et donc n’importe quelle femme en utilisant le verbe “trier” (v2). Le passé récent “vient de tirer” (v2) marque le déroulement de l’action au passé qui est très proche et souligne que ces fleurs sont en toute leur beauté. L’idée même du bouquet du premier vers peut nous rappeler les fleurs qui sont cueillies le soir “Vêpre cueillies” (v3); où le soir est la fin de la journée mais peut aussi être la fin de la vie. “Chutes” au début du (v4) a un effet choquant qui prépare Marie et le lecteur à cette leçon de moralité. L’utilisation de ce complément de temps “demain” (v4) est pour mettre en valeur son importance et qui marque la rapidité de la mort des fleurs. Le poète veut dire que toute beauté va se terminer par la mort, c’est pour cela que cette poésie peut être considérée comme un sonnet universel qui s’adresse aux lecteurs quelque soit son époque. Il y a un antithèse entre la mort et “demain” (v4) ce qui souligne la rapidité de la mort. “Chutes à terre” (v4), c’est un euphémisme utilisé pour doucir l’idée de la mort puisque c’est une poésie d’amour. 2-La vision de la mort par anticipation “du vers 5 jusqu’au vers 8”: Dans le deuxième quatrain, les choses sont mis au clair. Le poète utilise l’expression “cela” au début du (v5) pour faire refférence à ce qu’il avait déjà presenté à la première strophe pour enchaîner les deux. L’adjectif “certain” apparaît menaçant; l’adresse à la femme se fait insistante. La fuite du temps est aussi exprimée par les différents adverbes de temps “peu de temps” (v7) ou “tout soudain” (v8).

Le huitième vers marque l’arrêt brutal de l’épanouissement de la fleur voué à la mort, où le poète donne donc des indices avant d’annoncer la mort cruelle. L’utilisation de “vos beautés” (v6) en féminin pluriel marque la beauté extrême et le perfectionnisme de Marie. Il paraît aussi l’usage des termes archaïques par le poète “épanies; cherront; vêpre…etc”. Le sixième vers contient une personnification qui rend la comparaison plus forte où la jeune femme est décrite par un vocabulaire floral qui nous renvoit donc aux fleurs épanies. On peut trouver aussi une métaphore en utilisant l’adjectif “fleuries” (v6) dans laquelle Ronsard compare sa beauté à la fleur pour souligner son intérêt à elle. 3-La fuite du temps “du vers 9 jusqu’au vers 12”: La répitition de l’expression “Le temps s’en va” (v9) est pour assurer l’idée du poète de la fuite du temps. L’utilisation du pronom “nous” (v10) réunit les amants mais il étend de plus leur cas particulier à l’humanité en général ce qui souligne que le sujet qu’aborde le texte concerne tous les gens. L’interjection “Las” (v10) souligne le regret où ce n’est pas le temps qui passe mais ce sont les hommes qui deviennent âgés.

Cela fait preuve que le poète a nostalgie au moment heureux. “La lame” (v11) représentent la mort, où le champs lexical de la mort est devenu plus clair au poème: “cueillies, chutes à terre, s’en va, fléteries…etc”..... »

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