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Commentaire de texte sur un extrait du chapitre 3 du livre III des Misérables, de Victor Hugo : Le jardin de la rue Plumet. Il s'agira de voir quelle signification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétique romanesque hugolienne.

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire de texte sur un extrait du chapitre 3 du livre III des Misérables, de Victor Hugo : Le jardin de la rue Plumet. Il s'agira de voir quelle signification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétique romanesque hugolienne. Ce document contient 2057 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Demande d'échange de corrigé de PIERRE Pauline ( [email protected] ). Sujet déposé : Commentaire de texte sur un extrait du chapitre 3 du livre III des Misérables, de Victor Hugo : Le jardin de la ruePlumet.

Il s'agira de voir quelle signification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétiqueromanesque hugolienne. Commentaire composé : Victor Hugo, Les Misérables : Le jardin abandonné Texte étudié : Le jardin de la rue Plumet : un jardin abandonné, refuge idéal pour Jean Valjean et Cosette.Ce jardin ainsi livré à lui-même depuis plus d'un demi-siècle était devenu extraordinaire et charmant.

Les passantsd'il y a quarante ans s'arrêtaient dans cette rue pour le contempler, sans se douter des secrets qu'il dérobaitderrière ses épaisseurs fraîches et vertes.

Plus d'un songeur à cette époque a laissé bien des fois ses yeux et sapensée pénétrer indiscrètement à travers les barreaux de l'antique grille cadenassée, tordue, branlante, scellée àdeux piliers verdis et moussus, bizarrement couronnée d'un fronton d'arabesques indéchiffrables.Il y avait un banc de pierre dans un coin, une ou deux statues moisies, quelques treillages décloués par le tempspourrissant sur le mur; du reste plus d'allées ni de gazon ; du chiendent partout.

Le jardinage était parti, et lanature était revenue.

Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre.

La fêtedes giroflées y était splendide.

Rien dans ce jardin ne contrariait l'effort sacré des choses vers la vie ; la croissancevénérable était là chez elle.

Les arbres s'étaient baissés vers les ronces, les ronces étaient montées vers les arbres,la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui s'épanouit dans l'air,ce qui flotte au vent s'était penché vers ce qui se traîne dans la mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes,vrilles, sarments, épines, s'étaient mêlés, traversés, mariés, confondus ; la végétation, dans un embrassement étroitet profond, avait célébré et accompli là, sous l'oeil satisfait du créateur, en cet enclos de trois cents pieds carrés,le saint mystère de sa fraternité, symbole de la fraternité humaine.

Ce jardin n'était plus un jardin, c'était unebroussaille colossale, c'est-à-dire quelque chose qui est impénétrable comme une forêt, peuplé comme une ville,frissonnant comme un nid, sombre comme une cathédrale, odorant comme un bouquet, solitaire comme une tombe,vivant comme une foule. Commentaire : Roman de Victor Hugo (1802-1885), Les Misérables fut publié en 1862.

¼uvre immense, joyau du patrimoinelittéraire national, riche en figures assimilées par notre imaginaire ou notre langue, ce roman touffu mais d'unelecture aisée, populaire mais déroutant, est une somme hugolienne: commencé en 1845 sous le titre les Misères -mais sans doute rêvé dès 1828 —, interrompu par les événements de 1848, il est repris en 1860 pendantl'exil.

Objet de scandale, il connut dès sa parution un énorme succès, qui ne s'est jamais démenti depuis, entretenupar le cinéma et même, récemment, la comédie musicale.La rue Plumet est un lieu central du roman, notamment dans la quatrième partie intitulée «L'Idylle rue Plumet etl'Épopée rue Saint-Denis ».

On y trouve un jardin abandonné, refuge idéal pour Jean Valjean et Cosette.

Le texteproposé à l'étude nous offre une description très dense et à la fin métaphorique de ce jardin.

Il s'agira de voir quellesignification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétique romanesque hugolienne.

Nous verrons,dans une première partie, comment cette description d'un jardin abandonné devient un hymne à la nature ; puis,dans une deuxième partie, nous examinerons le renouveau de la nature comme esthétique romantique. I La description d'un jardin abandonné : un hymne à la nature A/ L'organisation de la description* L'adjectif démonstratif a également son important dans la mesure où il singularise ce jardin en le rendant spécial,extraordinaire.

« ce jardin »* Le déroulement de la description suit une progression thématique (...).

Les éléments sont ainsi abordés les unsaprès les autres, sans réel lien logique entre ceux-ci et le fait qu'ils figurent tous dans ce jardin : « un banc depierre », « les mauvaises herbes », « les arbres », « la végétation »...* Le groupe nominal « ce jardin » qui revient à la fin du texte ouvre la conclusion de la description, de façoncirculaire.

Le narrateur ouvre toutefois une nouvelle perspective dans le texte descriptif, en adoptant un registrenettement plus métaphorique (souligné par l'expression : « Ce jardin n'était pas un jardin ») On quitte alors ledomaine de la description réaliste pour entrer dans une perspective symbolique.. »

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