Databac

Victor HuGo, Les Misérables, 5° partie, III, 1. Commentaire

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Victor HuGo, Les Misérables, 5° partie, III, 1. Commentaire Ce document contient 1392 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« GROUPEMENT II SUJET Au cours d'une émeute à Paris en juin 1832, le jeune Marius est gravement blessé.

Jean Va/jean le sauve en l'emportant sur son dos dans les égouts de Paris.

Quand il eut tourné l'angle de la galerie, la lointaine lueur du soupirail disparut, Je rideau d'obscurité retomba sur lui et il redevint aveugle.

Il n'en avança pas moins, et aussi rapidement qu'il put.

Les deux bras de Marius étaient passés autour de son cou et les pieds pendaient derrière lui.

Il tenait les deux bras d'une main et tâtait Je mur de l'autre.

La joue de Marius touchait la sienne et s'y collait, étant sanglante.

Il sentait couler sur lui et pénétrer sous ses vêtements un ruisseau tiède qui venait de Marius.

Cependant une chaleur humide à son oreille que touchait la bouche du blessé indiquait de la respiration, et par conséquent de la vie.

Le couloir où Jean Valjean cheminait maintenant était moins étroit que Je premier.

Jean Valjean y marchait assez péniblement.

Les pluies de la veille n'étaient pas encore écoulées et faisaient un petit torrent au centre du radier (1).

et il était forcé de se serrer contre le mur pour ne pas avoir les pieds dans l'eau.

Il allait ainsi ténébreu­ sement.

JI ressemblait aux êtres de nuit tâtonnant dans l'invisible et souterrainement perdus dans les veines de J'ombre.

Pourtant.

peu à peu, soit que les soupiraux lointains envoyassent un peu de lueur flottante dans cette brume opaque, soit que ses yeux s'accoutumassent à l'obscurité, il lui revint quelque vision vague, et il recommença à se rendre confusément compte, tantôt de la muraille à laquelle il touchait, tantôt de la voûte sous laquelle il passait.

La pupille se dilate dans la nuit et finit par y trouver du jour.

de même que l'âme se dilate dans le malheur et finit par y trouver Dieu.

Victor HuGo, Les Misérables, 5° partie, Ill, 1.

Vous ferez de ce texte un commentaire composé.

Vous pourriez montrer.

par exemple.

comment la réalité du combat de Jean Valjean contre la mort et la nuit prend une dimension symbolique.

(1) Radier .

le fond incurvé de !"égout 54. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles