Commentaire de texte Roger Pouivet, Le réalisme esthétique (2006)

« Philosophie : explication de texte Le texte soumis à l’étude est un extrait de Roger Pouviet, Le réalisme esthétique (2006).

Dans son œuvre, le philosophe s’interroge sur la notion d’art, plus précisément, il se demande si tout le monde est apte à comprendre le concept d’esthétique.

Ici, Roger Pouivet soutient la thèse qu’il est nécessaire d’avoir une certaine expertise pour avoir la capacité de comprendre l’esthétique. Y a-t-il donc de l’art sans expertise, sans « vertueux esthétique », comme le dit le philosophe dans cet extrait ? C’est à cette question qu’il répond en nous démontrant l’incapacité de l’individu moyen à ressentir la bonne émotions au bon moment. En nous basant sur la structure de l’extrait, nous verrons donc d’abord comment Roger Pouivet défini la notion d’esthétique (de « Q’est ce qui caractérise alors les émotions esthétiques? » à « les bonnes émotions, à bon escient.

»).

Nous nous intéresserons ensuite aux conséquences qu’aurait la disparition des « vertueux esthétique » sur le monde de l’art et le monde en général (de « La disparition des vertueux esthétiques » à la fin du texte). L’extrait commence immédiatement par une question : « Q’est ce qui caractérise alors les émotions esthétiques? ».

Pour commencer, l’esthétique peut être définie soit par le caractère de ce qui est beau, soit par la branche de la philosophie qui étudie l’art (dont Roger Pouivet fait parti).

Dans ce passage, c’est la première explication qui nous concerne : en opposition à l’ « agréable » qui exprime un plaisir intéressé et apporte un profit personnel, l’ « esthétique » est désintéressé - à ne pas confondre avec indifférent - et par conséquent, objectif.

Ici, Roger Pouivet introduit la notion d’ « émotions esthétiques » qu’il va définir comme un sentiment apporté par une ou plusieurs propriétés esthétiques : les éléments qui permettent de désigner l’objet d’étude comme esthétique, que ce soit dans sa forme ou son. »