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Comment se forment les idées générales ? Qu'appelle-t-on la compréhension et l'extension des idées générales ?

Publié le 15/05/2020

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« Comment se forment les idées générales ? Qu'appelle-t-on la compréhension et l'extension des idées générales ? A.

L'élément scientifique c'est l'élément général : « Il n'y a pas de science du particulier et de ce qui passe.

» a ditBacon, et, avant lui, Aristote.

Mais si la science a pour but le général, elle a pour point de départ le particulier; nous ne connaissons pas directement les propriétés générales des êtres; nous neconnaissons immédiatement que les individus et les propriétés individuelles, jeconnais Pierre ou Jean avec ses qualités ou ses défauts.

Mais si l'observationne nous fait connaître que des individus et dans chaque individu ce qui lui estpropre, elle nous fait connaître aussi que tel individu, tel homme par exemple,a des qualités communes avec les autres; par l'attention et l'abstraction,nous nous arrêtons à ces qualités communes que nous avons remarquéesdans plusieurs individus; nous réunissons alors dans un même groupe tous lesindividus qui possèdent ces qualités communes et nous désignons ce groupepar un même nom qui s'applique à tous et à chacun; nous sommes arrivésainsi à une idée générale.

La généralisation est donc une opération de l'espritqui consiste à étendre une notion abstraite à toute une classe d'êtres.

Ainsi,ayant remarqué que tous les hommes, depuis Socrate et Vincent de Pauljusqu'à Tibère et Marat, avaient, à des degrés divers, les mêmes facultésessentielles, sensibilité, intelligence et volonté, on a formé un groupe qui s'estappelé par un terme général, homme, humanité; c'est une espèce.

Puiscontinuant dans cette voie, on a observé que l'homme avait des propriétésqui lui étaient communes avec d'autres individus, d'ailleurs différents de luisous d'autres rapports, qui, comme lui, étaient des êtres vivants, doués de lafaculté de sentir et de se mouvoir; faisant alors abstraction des différencesqui séparaient l'homme de ces autres êtres et ne regardant qu'aux qualitéscommunes, on est arrivé à un autre groupe plus considérable encore, à un genre, que l'on a désigné par un nom,animal.

Continuant ainsi avec l'aide de l'abstraction et de la comparaison, on s'est élevé jusqu'à la qualité et à l'idéed'être, que tous les individus possèdent, ayant l'existence d'une façon quelconque. B.

Les idées générales présentent une double propriété : 1° l'extension désigne le nombre des individus, qui sontcompris dans l'idée générale; par exemple, l'extension de cette idée générale homme serait représentée par 1400millions, population approximative de notre planète; — 2° la compréhension désigne le nombre des qualitéscommunes aux individus compris dans l'idée générale; par exemple, la compréhension de cette idée générale animalserait représentée par quatre principaux caractères : être vivant, doué de la faculté de sentir et de se mouvoir; lacompréhension de l'idée homme serait représentée d'abord par les caractères du règne animal dont l'homme faitpartie et de plus par un caractère qui lui est particulier, celui d'être raisonnable.

L'extension et la compréhensionsont en rapport inverse, c'est-à-dire qu'une idée générale embrasse d'autant moins de qualités qu'elle désigne unplus grand nombre d'individus; quand la compréhension augmente, l'extension diminue, et réciproquement : Etre,Animal, Européen, Français, Fénelon sont des termes de plus en plus compréhensifs, c'est-à-dire renfermant unnombre de qualités de plus en plus grand; au contraire, et en reprenant la série en sens inverse, Fénelon, Français,Européen, Animal, Être, sont de plus en plus étendus et de moins en moins compréhensifs, c'est-à-dire s'appliquentà plus d'êtres et impliquent moins de qualités particulières ; ainsi, dans Fénelon l'extension est 1 et la compréhensionest indéfinie; dans Etre la compréhension est 1 (l'existence) et l'extension, c'est-à-dire le nombre des êtres, estindéfinie.. »

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