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En quoi Candide est un roman à double sens ? A travers le roman, comment Voltaire s’y prend-il pour transmettre ces idées ?

Publié le 04/04/2022

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« DISSERTATION LITTÉRAIRE SUR CANDIDE “Le bon conte philosophique n’est pas un roman à thèse univoque, mais un lieu d’interrogation, de corrosion, de dérision.” “Il faut cultiver son jardin”.

C’est à travers cette dernière phrase du roman que Voltaire nous enseigne sa philosophie.

Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est l’un des représentants de ce genre : le conte philosophique dont Candide en est l'œuvre la plus représentative.

Le philosophe des Lumières narre les aventures du jeune Candide en nous transmettant ces idées critiques.

Candide est le parfait exemple du conte philosophique car selon Hector Saphir-Vidu “Le bon conte philosophique n’est pas un roman à thèse univoque, mais un lieu d’interrogation, de corrosion, de dérision.” En d’autres termes, le conte philosophique ne véhicule pas une seule manière de penser.

Il permet de faire réfléchir le lecteur à travers le questionnement, la dénonciation et l’ironie.

Afin de comprendre ce que veut dire Hector Saphir-Vidu, nous allons répondre aux questions suivantes : En quoi Candide est un roman à double sens ? A travers le roman, comment Voltaire s’y prend-il pour transmettre ces idées ? Axe 1 : Le bien et le mal, deux notions qui n’ont lieu seulement si une relation entres elles existe. Tout nous paraît bien lorsque nous ne connaissons qu’une vérité de l’existence mais qu’en est-il autrement ? C’est ce que nous montre Voltaire à travers le personnage de Candide. C’est en effet le cas de Candide qui connaît le monde sous une seule forme: “Tout vas bien dans le meilleur des mondes possibles” selon son maître Pangloss, la figure de l’optimisme dans le livre.

C’est de cette manière que la première théorie est posée mais le monde est-t-il toujours aussi bien ? D’une part il y a l’optimisme.

C’est un état d’esprit humain caractérisé par la perception du monde de manière positive.

Cette doctrine philosophique est associé à Candide, un personnage rempli d’illusions, pure et naïf.

La mise en relation de ces deux termes nous fait comprendre que la naïveté de ce personnage entraîne son influence et non pas sa propre opinion.

En effet, Candide vit dans un château merveilleux, connaît le grand amour et a toujours appris que le bien régnait partout.

Cette illusion du monde meilleur ne va que se dégrader au fil des évènements.

Néanmoins, quelqu’un d’optimiste n’acquiert pas seulement une attitude mentale positive mais fait face aux problèmes qu’il rencontre pour trouver une explication malgré son inexistence.

En ce sens, il se fait l'allié du mal en lui ôtant son caractère de mal et en s'efforçant de l'innocenté.

C’est notamment le cas de Candide lorsqu'il fait face aux différents évènements : son expulsion, la guerre, le naufrage, le tremblement de terre et ainsi d’autres.

Mais cette illusion, innocentée à plusieurs reprises, s’achèvera lors du meurtre de l’Inquisiteur et du juif.

“Nous allons dans un autre univers, c’est dans celui-là sans doute que tout est bien.” Deux mondes sont désormais bien distincts: le bien et le mal où le bonheur entraîne parfois le malheur.

La prise de conscience de Candide entre deux univers est marqué par cet événement.

De plus au chapitre 15, il posera des mots sur ce qu’il pense: “je suis le meilleur homme du monde et voilà déjà trois hommes que je tue {...}.” L’optimisme laisse place au pessimisme représenté par Martin. L’homme est né pour souffrir et le mal l’emporte toujours.

C’est ici qu’une chute se présente et une relation entre le bien et le mal existe.

A travers l’exposition de deux thèses extrêmes, le trouble s’installe et une réflexion doit être faite.. »

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