Databac

Dans le transport aérien, pour un vol donné, un certain nombre de passagers ayant procédé à une réservation ne se présente pas à l’embarquement. On les appelle les « no-show »

Publié le 22/05/2022

Extrait du document

« Dans le transport aérien, pour un vol donné, un certain nombre de passagers ayant procédé à une réservation ne se présente pas à l’embarquement.

On les appelle les « no-show ». Les causes sont diverses : • • • • • • maladie de dernière minute recherche d’emploi qui a abouti juste avant le départ retard (embouteillages…) prises de plusieurs billets « flexibles » à divers dates avec clauses d’annulation facilitée (les plus chers, souvent pris pour des voyages d’affaires) prise de billets aller-retour au même prix, voire moins chers qu’un billet aller ... Le taux de no-show semble se situer en moyenne autour de 5 % (entre 4 % et 10 % selon certaines sources, parfois jusqu’à 20 voire 25 % sur certains vols).

Il était plus important il y a quelques années car l’on pouvait annuler sa réservation sans pénalités. C’est un chiffre en fait confidentiel que les compagnies aériennes rechignent à communiquer, et pour cause, car ce taux de non présentation est intiment lié à un autre, beaucoup moins louable pour les compagnies ; celui de la surréservation : Pour chacun de leurs vols, afin d’améliorer le taux de remplissage de l’avion et donc la rentabilité du vol, les compagnies n’hésitent pas à proposer un nombre de réservations supérieur au nombre de places de l’avion : c’est la surréservation, ou surbooking. Chaque année un certain nombre de voyageur sont victimes de cette pratique et ne peuvent embarquer, faute de place disponible. En fait, sur un vol donné de nn places, les nn premiers passagers arrivés prennent leur vol (certains peuvent être surclassés, ça c’est une bonne nouvelle pour eux) et les autres sont dédommagés financièrement. Pour un certain vol futur, le nombre de places en surréservation est calculé à partir de l’estimation du coût de non embarquement (dédommagement, prise en charge des frais d’hôtel, de restaurant, d’appels téléphoniques…) et du taux estimé de no-show pour ce vol.

Ces coûts pour la compagnie sont précisément réglementés. La compagnie estime le taux de no-show à partir de l’analyse des taux d’annulation et de non présentation sur les vols de la même ligne aérienne, aux mêmes dates, sur plusieurs années, en tenant compte des évènements exceptionnels. Bien que les « no-show » sont surtout des businessmans qui ont pris des billets « flexibles (plus chers), on supposera dans la suite que toutes les personnes ayant procédé à une réservation ont la même probabilité de ne pas se présenter à l’enregistrement et que leurs comportements sont indépendants les uns des autres.

On vous posera sans doute la question pourquoi cette supposition. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles