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« C'est fait pour que le public se pose des questions. Car lorsqu'un homme se pose des questions, il commence à changer et il a des chances un jour de changer le monde. »

Publié le 22/12/2021

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« Introduction Armand Gatti, qui refuse de voir dans le théâtre un pur divertissement, mais en fait un moyen de libération, affirme par ailleurs : « C'est fait pour que le public se pose des questions.

Car lorsqu'un homme se pose des questions, il commence à changer et il a des chances un jour de changer le monde.

» I.

— Puissance d'illusion du théâtre. Le théâtre doit rester ce qui a fait sa grandeur et son mystère : sa puissance d'illusion provoquée par tous les éléments spectaculaires du théâtre : la sympathie, au sens le plus large du terme, c'est-à-dire le secret de partager les sentiments et les sensations des personnages, de participer à tous les mouvements de leur c œur ; une sorte de transfert de personnalité, mouvement qui, selon Hugo, pousse les uns à vivre l'action, les autres à partager les sentiments, et les derniers à entrer dans les caractères.

Mais si le public, d'un seul bloc, soudé, galvanisé par le sortilège de la représentation, vibre d'un même élan, alors le théâtre atteint à son but suprême et se montre digne de sa mission. II.

— Le divertissement. A l'opposé de la thèse de Gatti, d'autres pensent que le théâtre doit demeurer un divertissement pur, un passe-temps et que faire naître le sourire sur le visage d'un millier de personnes, faire oublier pour une soirée aux spectateurs leurs ennuis ou leurs inquiétudes, c'est déjà beaucoup.

« Tu verras ce que c'est qu'une salle qui rit.

Ça, c'est unique, mon chéri », dit à son fils qui va lui succéder le mime Deburau recréé par Sacha Guitry, l'amuseur par excellence avant André Roussin qui professe la même opinion. III.

— Pourquoi n'y aurait-il pas temps pour tout? Entre ces deux clans qui s'affrontent, entre le théâtre d'idées ou théâtre engagé, et le théâtre fort improprement appelé « de boulevard » et plus méchamment « de digestion », nous pensons qu'il n'y a pas à choisir et qu'il n'y a surtout pas lieu de jeter l'exclusive ni sur l'un ni sur l'autre.

Boileau refusait de reconnaître dans Scapin, « l'auteur du Misanthrope » ; Stendhal s'ennuyait au Misanthrope comme dans un riche palais, et trouvait aux Fourberies le charme d'une maison de campagne.

On peut aimer l'un et l'autre à la fois, et les choisir selon le moment et les dispositions de son esprit. Conclusion Une seule conclusion, celle de Giraudoux : « Le théâtre n'est pas un théorème, mais un spectacle ; pas une leçon, mais un philtre.

». »

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