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Cambodge (2000-2001): Un tribunal spécial pour juger les Khmers rouges

Publié le 18/09/2020

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« Cambodge (2000-2001): Un tribunal spécial pour juger les Khmers rouges En se dotant d'un tribunal spécial pour juger les responsables khmers rouges, le royaume a tourné l'une des pages les plus sombres de son histoire.

Le projet de loi voté à l'unanimité (2 janvier 2001) par l'Assemblée nationale devait encore être examiné par le Sénat avant d'être ratifié par le roi qui fêtait en 2001 le 60e anniversaire de sa première accession au trône.

Quelques jours plus tôt, Son Sann, figure historique de la résistance républicaine, s'était éteint à Paris. Toutefois, la violence politique persistait.

Le 24 novembre 2000, des membres des Combattants cambodgiens pour la liberté, une organisation anticommuniste implantée notamment aux États-Unis, ont opéré un coup de main contre des bâtiments publics (7 tués, 14 blessés), puis, le 20 septembre suivant, une bombe a tué 4 personnes.

Le 7 décembre 2000, une nouvelle explosion a retenti à Phnom Penh.

Si ces événements ont entraîné des dizaines d'arrestations, ils ne remettaient pas en cause la (re)construction démocratique. De graves inondations ont touché 22 des 23 provinces du pays, provoquant la mort de plus de 300 personnes.

L'état d'urgence a été proclamé dans plusieurs provinces (Stung Treng, Kratié, Kompong Cham), la capitale courant même le risque d'être submergée.

Tous ces événements n'ont pas entamé la confiance de la communauté internationale.

Le groupe consultatif de la Banque mondiale a octroyé 548 millions de dollars pour l'année 2001.

En échange, le gouvernement s'est engagé à réformer sa fiscalité, à améliorer sa gestion des finances publiques, à mieux exploiter ses ressources naturelles et à redéployer les crédits consacrés à la défense et à la sécurité.

Les aides obtenues ont accéléré le redressement économique.

Si en 2000 le Cambodge a renoué avec la croissance (+ 4,0 %), maîtrisé son taux d'inflation (1,0 %) et reconstitué graduellement ses réserves de change (3,5 mois d'importations), le flux d'investissements directs étrangers n'a pas retrouvé son niveau de 1996. Tout en s'insérant mieux dans son espace régional, le Cambodge a continué de rencontrer des difficultés avec ses voisins.

La visite du Premier ministre thaïlandais Chuan Leekpai a été l'occasion (juin 2000) de signer un accord sur les frontières terrestres entre les deux pays, mais la présence en Thaïlande de Sok Yoeun, accusé d'avoir attenté à la vie du Premier ministre cambodgien Hun Sen en septembre 1998, demeurait un sujet de discorde.

De même, la présence de "montagnards" vietnamiens réfugiés au Cambodge envenimait les relations avec Hanoi.

Le Vietnam a reproché au Cambodge d'avoir permis le départ vers les États-Unis de plusieurs groupes et de s'être engagé à laisser le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) les prendre en charge. Néanmoins, Phnom Penh a maintenu d'étroites relations avec Vientiane et Hanoi. Avec Pékin, les liens sont devenus ostentatoires.

En six mois, trois dirigeants - Jiang Zemin (novembre 2000), Chi Haotian et Li Peng (mai 2001) - se sont succédé dans la capitale.

Un atout en prévision du sommet de l'ANSEA+3 (Association des nations du Sud-Est asiatique + Chine, Corée du Sud et Japon) devant se tenir au Cambodge en 2002.. »

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