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Cambodge (2000-2001): Un tribunal spécial pour juger les Khmers rouges

Publié le 13/09/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Cambodge (2000-2001): Un tribunal spécial pour juger les Khmers rouges. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/3/450544.txt[13/09/2020 02:24:47] En se dotant d'un tribunal spécial pour juger les responsables khmers rouges, le royaume a tourné l'une des pages les plus sombres de son histoire.

Le projet de loi voté à l'unanimité (2 janvier 2001) par l'Assemblée nationale devait encore être examiné par le Séna t avant d'être ratifié par le roi qui fêtait en 2001 le 60e anniversaire de sa première accession au trône.

Quelqu es jours plus tôt, Son Sann, figure historique de la résistance républicaine, s'était éteint à Paris.

Toutefois, la violence politique persistait.

Le 24 novembre 2000, des membres des Combattants cambodgiens pour la libert é, une organisation anticommuniste implantée notamment aux États-Unis, ont opéré un coup de main contre des bâtiments publics (7 tués, 14 blessés), puis, le 20 septembre suivant, une bombe a tué 4 personnes.

Le 7 décembre 2000, une nouvelle explosion a retenti à Phnom Penh.

Si ces évé nements ont entraîné des dizaines d'arrestations, ils ne remettaient pas en cause la (re)construction dé mocratique.

De graves inondations ont touché 22 des 23 provinces du pays, provoqu ant la mort de plus de 300 personnes.

L'état d'urgence a été proclamé dans plusieurs pr ovinces (Stung Treng, Kratié, Kompong Cham), la capitale courant même le risque d'être submergée.

To us ces événements n'ont pas entamé la confiance de la communauté internationale.

Le groupe consultatif de l a Banque mondiale a octroyé 548 millions de dollars pour l'année 2001.

En échange, le gouvernement s'est engagé à réformer sa fiscalité, à améliorer sa gestion des finances publiques, à mieux exploiter ses ressources naturelles et à redéployer les crédits consacrés à la défense et à la sécurité .

Les aides obtenues ont accéléré le redressement économique.

Si en 2000 le Cambodge a renoué avec la croissance (+ 4,0 %), maîtrisé son taux d'inflation (1,0 %) et reconstitué graduellement ses réserves de change (3, 5 mois d'importations), le flux d'investissements directs étrangers n'a pas retrouvé son niveau de 1996.

Tout en s'insérant mieux dans son espace régional, le Cambodge a c ontinué de rencontrer des difficultés avec ses voisins.

La visite du Premier ministre thaïlandais Chuan Lee kpai a été l'occasion (juin 2000) de signer un accord sur les frontières terrestres entre les deux pays, m ais la présence en Thaïlande de Sok Yoeun, accusé d'avoir attenté à la vie du Premier ministre camb odgien Hun Sen en septembre 1998, demeurait un sujet de discorde.

De même, la présence de "montagnar ds" vietnamiens réfugiés au Cambodge envenimait les relations avec Hanoi.

Le Vietnam a reproché a u Cambodge d'avoir permis le départ vers les États-Unis de plusieurs groupes et de s'être en gagé à laisser le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) les prendre en charge.

Né anmoins, Phnom Penh a maintenu d'étroites relations avec Vientiane et Hanoi.

Avec Pékin, les lien s sont devenus ostentatoires.

En six mois, trois dirigeants - Jiang Zemin (novembre 2000), Chi Haotian et Li Peng (mai 2001) - se sont succédé dans la capitale.

Un atout en prévision du sommet de l'ANSEA+3 (Associati on des nations du Sud-Est asiatique + Chine, Corée du Sud et Japon) devant se tenir au Cambodge en 2002.. »

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