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Cambodge (1999-2000): Un tribunal "mixte" pour juger les Khmers rouges

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450543.txt[13/09/2020 02:24:47] Après des mois de négociation, le gouvernement cambodgien et l'ONU se sont mis d'accord sur les modalités d'organisation d'un tribunal "mixte" chargé de juger les Khmers rouges responsables des crimes contre l'humanité commis entre 1975 et 1979.

Dans ce bras de fer, Phn om Penh a obtenu de garder le contrôle sur la procédure judiciaire (instruction, inculpation) et la communauté internationale le partage des fonctions de procureur.

Restait à préciser la liste des accusé s et à savoir si les Khmers rouges ralliés au gouvernement royal devaient, eux aussi, être jugés.

Seuls deux cadres Khmers rouges, Ta Mok et Kang Kek Ieu, alias Deuch, at tendaient leur jugement en prison.

Les autres hiérarques survivants (Nuon Chea, Ieng Sary, Khie u Samphan, Ke Pauk...) demeuraient en liberté dans les anciens fiefs de la guérilla.

Paradoxe, à l 'heure où il faut juger le passé, la démocratie cambodgienne restait fragile.

Les critiques de l'opposition étaient e ncore vécues comme autant de tentatives de déstabilisation.

Les violences ont perduré (inculpa tion puis arrestation pour meurtre de deux membres du Parti de Sam Rainsy).

Les institutions évoluent lentement .

Ainsi a-t-on constaté, dans le même temps, un nouveau retard des élections communales, mais ég alement que, un an après la création du Sénat, une centaine de textes législatifs avaient été exa minés, dont un seul avait engendré un conflit ouvert avec l'Assemblée nationale.

Les autorités ont tiré avantage de la pacification et de la stabil ité politique apparente depuis 1998.

Le FMI a repris son assistance.

En échange, le gouvernement s'est engagé à lutter contre la pauvreté, à mieux protéger l'environnement et à poursuivre les réformes administr atives.

Au nom de la refonte de la fonction publique, il devrait réduire les effectifs des armées (- 11 500 hommes cette année, - 20 000 en 2001).

La Banque mondiale a, de son côté, octroyé 548 millions de dollars d'aide supplémentaire.

Au-delà des engagements pris par Phnom Penh, de la reprise de la croi ssance (+ 4,0 %) et de l'inflation contenue (7,9 % en 1999 contre 14,8 % en 1998), l'économie ne cré e pas assez d'emplois.

La croissance a bénéficié de récoltes de riz permettant de dégager des excédents exportables, de la renaissance du tourisme (+ 41 % en un an) et du développement du secteur textile.

Néanmoins, les investissements étrangers semblaient se tarir.

Le contexte apaisé a facilité de nouvelles coopérations régi onales (échanges avec Singapour, l'Australie et la Thaïlande en 2000).

Fait nouveau, le bornage des 540 km de fronti ère commune avec le Laos a commencé.

La restitution par la Thaïlande de centaines d'œuvres d'art volées n'a toutefois pas permis de faire taire toutes les querelles, notamment celles nées de l'installa tion récente de casinos à la frontière (O'Smach et Poipet).. »

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