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Cambodge (1986-1987)

Publié le 18/09/2020

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« Cambodge (1986-1987) Au Cambodge, la faiblesse du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchea (PPRK) demeure un problème: il comptait tout au plus 8 000 adhérents au 1er mai 1987. Les membres du gouvernement Hen Sen sont presque tous communistes mais les vice-ministres et hauts fonctionnaires n'ont qu'une connaissance superficielle du marxisme.

L'armée a augmenté ses effectifs (40 000 hommes) mais montre peu d'esprit combatif.

La présence au Cambodge d'au moins 120 000 militaires vietnamiens a cependant permis d'améliorer sensiblement la sécurité.

A l'exception des Khmers rouges, qui, au nombre de 30 000, sont bien armés par la Chine, via la Thaïlande, la résistance au régime Heng Samrin ne fait guère preuve de pugnacité.

En mai 1987, deux bases khmères rouges causaient d'assez sérieux soucis.

La première, à la limite des frontières du Cambodge, du Laos et de la Thaïlande, à trois cents kilomètres au nord-est de Phnom Penh, entretenait une certaine insécurité au nord de Siem Reap.

La seconde, à la lisière (et même un peu à l'intérieur) de la province thaïlandaise de Trat, permettait aux Khmers rouges de maintenir l'agitation dans la région de Pursat. Le Vietnam a affirmé toutefois qu'il retirerait ses dernières troupes en 1990. Il s'est dit prêt à souscrire à une solution politique à la condition formelle que la direction khmère rouge, civile et militaire, soit démantelée.

La décision de Norodom Sihanouk, le 7 mai 1987, d'abandonner pour un an la Présidence du "gouvernement du Kampuchea démocratique" a gravement affaibli cet organisme qui n'est guère présent qu'à l'ONU. La socialisation de l'économie est embryonnaire.

Le Cambodge, pour la première fois depuis 1974, a été autosuffisant en riz, en 1987.

Le commerce, sauf celui du riz et les transactions avec l'étranger, sont dominés par le secteur privé, extrêmement actif à Phnom Penh.

La production industrielle est presque insignifiante et l'infrastructure reste dans un état désastreux.

L'aide économique soviétique - cent millions de dollars en 1987 - est modeste pour un pays anéanti de 1969 à 1979, d'abord par la guerre, puis par le régime khmer rouge.

L'éducation nationale a sérieusement progressé.

La situation sanitaire, meilleure à Phnom Penh et dans les villes, est toujours mauvaise dans les campagnes.

L'assistance à la santé publique par les organisations internationales a été de six millions de dollars en 1987.

Les organismes caritatifs privés occidentaux mettent à disposition des ressources plus substantielles.. »

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