Burkina Faso (1995-1996)
Publié le 16/09/2020
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Burkina Faso 1995-1996
Hôte en décembre 1996 du 19e sommet franco-africain, le pays a confirmé sa
volonté d'affirmer son influence diplomatique; sa capitale, Ouagadougou, siège
de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ayant déjà accueilli
les premiers conseils des ministres de l'organisation.
Fidèle à ses pairs, le
président et capitaine Blaise Compaoré a chaleureusement salué le retour au
pouvoir, au Bénin, du général Mathieu Kérékou, au terme des élections de mars
1996, et a reçu le colonel - promu général - Ibrahim Maïnassara Baré, après la
réussite de son coup d'État au Niger en janvier 1996.
Mais, depuis la
disparition du président Félix Houphouët-Boigny (1993), le rêve de leadership
régional de B.
Compaoré porte ombrage à son allié, le général Étienne Gnassingbé
Eyadéma, à la tête du Togo depuis bientôt trente ans.
Cela est d'autant plus
sensible que les relations se sont normalisées entre le Burkina Faso et le Ghana
de Jerry Rawlings, encore suspect aux yeux du dictateur togolais.
Les évolutions politiques à l'intérieur du pays ont préfiguré les échéances
électorales de 1997 (législatives) et de 1998 (présidentielle) que le chef de
l'État entendait maîtriser dans un climat parfois lourd, à l'image de la
condamnation à six mois de prison, pour offense à son endroit, d'un ancien
ministre de Thomas Sankara (prédecesseur de B.
Compaoré assassiné en 1987) en
août 1995.
La mise à l'écart, le 7 février 1996, du Premier ministre Roch
Kaboré, soupçonné de s'intéresser à la magistrature suprême, a suivi la
transformation, le 5 février, du Parti-État, l'Organisation pour la démocratie
populaire-Mouvement du travail (ODP-MT) en Congrès pour la démocratie et le
progrès (CDP), dirigé par Arsène Bongnessan Yé, président de l'Assemblée des
députés du peuple et de l'Union parlementaire africaine.
Face au CDP, qui se
réclame de la socialdémocratie après avoir tâté de la révolution et du
libéralisme, le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP), membre de
l'Internationale socialiste et première force d'opposition, dirigée par Joseph
Ki Zerbo, a reçu le renfort, en février 1996, de l'Union de la gauche
démocratique d'Étienne Traoré, animant à partir d'avril, le Front démocratique
burkinabé, réunissant le PDP, les Verts et un groupe d'anciens sankaristes.
Une campagne agricole très moyenne en 1995-1996, une baisse de moitié, entre
1990 et 1995, de la production d'or (au deuxième rang des exportations, derrière
le coton) n'ont pas trop affecté l'économie qui a absorbé le choc de la
dévaluation du franc CFA en 1994, et dont le déficit budgétaire et la charge de
la dette ont été respectivement réduits de 41 % et 25 % entre 1995 et 1996.
Réunis à Genève, en octobre 1995, les bailleurs de fonds ont renouvelé leur
confiance au pays, malgré la lenteur des privatisations, souvent à l'origine de
grèves..
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