Burkina Faso 1994-1995
Publié le 16/09/2020
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Burkina Faso 1994-1995
Les élections municipales du 12 février 1995 ont achevé le cycle des
consultations électorales définies par les institutions de la IVe République
dont l'avènement, en 1991, a mis fin à douze ans de régime d'exception.
Ces
scrutins locaux, concernant moins de 600 000 électeurs inscrits, ont donné la
majorité absolue dans 26 communes sur 33 à l'Organisation pour la démocratie
populaire - Mouvement du travail (ODP-MT), dirigée par le président de
l'Assemblée des députés du peuple Arsène Bongnessan Yé.
Le Parti pour la
démocratie et le progrès (PDP) du professeur Joseph Ki-Zerbo, membre de
l'Internationale socialiste, a confirmé sa place de première force d'opposition
(11% des conseils municipaux), à bonne distance cependant de la toute-puissante
ODP-MT.
Cette dernière a toutefois été agitée par quelques dissensions lors du
choix des maires.
Le président Blaise Compaoré a continué de jouer un rôle diplomatique actif dans
la sous-région.
Il a accueilli, de septembre 1994 à avril 1995, les
négociations, couronnées de succès, entre le gouvernement et les mouvements
touarègues du Niger.
De leur côté, les Touarègues du Mali n'ont cessé d'affluer,
à partir de juin 1994: dans la région de Dori, ils étaient, au printemps 1995,
quelque 50 000 à bénéficier d'une aide internationale modeste.
Les autorités
ghanéennes et nigérianes ont régulièrement consulté le président burkinabé dans
le cadre de la recherche d'une solution à la crise du Libéria; B.
Compaoré
ayant, en effet, longtemps armé l'une des trois principales forces
belligérantes, le Front national patriotique du Libéria de Charles Taylor.
Reçu à l'Académie des sciences d'outre-mer, intervenu à l'UNESCO en février
1995, remarqué au "sommet" de Copenhague contre la pauvreté en mars, B.
Compaoré, en recevant en 1996 le prochain "sommet" franco-africain, comptait
bien faire oublier les tragiques soubresauts de la "révolution démocratique et
populaire" qu'il avait initiée en 1983 avec son prédécesseur, Thomas Sankara,
assassiné quatre ans plus tard.
De plus en plus présent dans son palais
présidentiel de Ziniaré, son village d'origine au coeur du plateau mossi, il a
restauré l'autorité de la chefferie de son ethnie d'origine, majoritaire dans le
pays.
Converti au libéralisme et devenu bon élève du FMI, après avoir été le champion
de l'économie étatisée, le Burkina Faso a apuré certains arriérés de sa dette et
mieux recouvert les recettes publiques.
En 1994-1995, le climat économique a
toutefois été morose, marqué par l'aggravation du déficit commercial (206
milliards de francs CFA, contre 192 milliards en 1993) et l'absence de relance
après la dévaluation du franc CFA, le 12 janvier 1994.
Malgré une inflation
maîtrisée à 29,3% en 1994 et un essor des exportations (coton, bétail, or), la
deuxième vague de privatisations, dénoncée par l'opposition parlementaire, et le
coût social de la dévaluation ont, en mai 1995, mis en éveil les syndicats,
divisés mais actifs en milieu urbain..
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