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Zambie: 1994-1995

Publié le 30/09/2020

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« Zambie: 1994-1995 Le gouvernement de Frederick Chiluba a connu un grand nombre de difficultés pour résoudre les problèmes socio-économiques qui bloquent l'application de la politique démocratique annoncée, et son parti, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartiste), s'est trouvé devoir faire face à une opposition restructurée. Malgré de multiples remaniements ministériels et en dépit des menaces des donateurs internationaux de suspendre leur aide, le président s'est montré incapable de mettre fin au problème de la corruption, particulièrement développée au sein du gouvernement où des personnalités influentes sont apparues mêlées à des trafics de drogue.

Son impopularité a augmenté: certaines de ses apparitions publiques, notamment dans la Province de l'Ouest, restée hostile au pouvoir, ont été marquées par de violentes manifestations de mécontentement; ses rapports avec le ZCTU (Congrès des syndicats zambiens), dont il assura la présidence pendant plusieurs années et qui lui servit de plate-forme politique pour accéder au pouvoir, se sont encore distendus. Le MMD a pourtant remporté, en avril 1994, six des neufs élections partielles devant un parti jusqu'alors en constante progression, le NP (Parti national). Celui-ci a connu des dissensions internes, son nouveau président, Baldwin Nkumbula, ne parvenant pas à faire l'unanimité en raison d'un discours peu original.

Accusé d'être un "sous-marin" du MMD, il a subi un vote de défiance en janvier 1995 et Humphrey Mulemba, ancien candidat malheureux à la présidence du MMD, a été choisi à sa place pour représenter le NP aux prochaines présidentielles prévues pour octobre 1996. Les projets économiques n'ont pas rencontré le soutien escompté.

Le plan de réforme foncière a été unanimement rejeté.

Les queues imposantes pour l'attribution de la farine de maïs, disparues depuis l'avènement de F.

Chiluba en 1991, sont réapparues dans les zones urbaines, traduisant l'échec de la politique agricole.

22 000 emplois ont été perdus au cours de la seule année 1994 et, après la faillite de la Zambia Airways, la compagnie publique d'autobus a fermé en janvier 1995 pour cause d'endettement excessif. Dans ce contexte, le retour en politique, en juillet 1994, de Kenneth Kaunda au sein de son parti de toujours, l'UNIP (Parti unifié pour l'indépendance nationale), dont il a fini par reconquérir la présidence fin juin 1995, a pris une importance considérable.

L'ancien président (1964-1991) semblait, en effet, disposer d'une base politique plus solide que celle de son grand rival, qui a perdu la confiance de la plupart des membres du ZCTU.

Déjà, le combat pour l'élection présidentielle de 1996 paraissait lancé.. »

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