Burkina Faso (1993-1994)
Publié le 12/09/2020
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Burkina Faso 1993-1994
Installé depuis 1992 dans les institutions de sa IVe République ayant mis fin à
douze ans de régime d'exception, le Burkina Faso, marqué depuis 1983 par les
tragiques soubresauts de la "révolution démocratique et populaire" initiée par
Thomas Sankara, a seulement connu un changement de gouvernement en mars 1994.
Le
Premier ministre démissionnaire, l'économiste Youssouf Ouédraogo, qui appliquait
avec rigueur les recommandations du FMI, a été remplacé par Roch Kaboré, un
proche du président Blaise Compaoré.
Tout en maintenant le cap du gouvernement
précédent, le nouveau Premier ministre s'est déclaré attentif aux revendications
du monde syndical et étudiant, traditionnellement actif et qui s'est montré très
critique sur le plan des privatisations engagées et les conséquences de la
dévaluation du franc CFA intervenue en janvier 1994.
Dirigée par le président de l'Assemblée des députés du peuple, Arsène Bongnessan
Yé, l'Organisation pour la démocratie populaire-Mouvement du travail (ODP-MT),
convertie au libéralisme et détenant la majorité absolue au Parlement (78 sièges
sur 107), a apprécié la nomination d'un de ses barons à la primature.
Animant
l'opposition parlementaire, le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) du
professeur Joseph Ki-Zerbo, créé en 1993 et membre de l'Internationale
socialiste, a tenu son congrès constitutif en avril 1994, dans l'attente des
élections locales.
Le Parlement a voté en 1994 un budget dont le déficit (10% du PIB) était plus
lié à la contraction des recettes et le service de la dette qu'à une explosion
des dépenses.
Le pays pouvait cependant compter, notamment grâce à l'accord signé en mars avec
le FMI pour la période 1994-1996, sur l'appui massif des bailleurs de fonds (240
milliards de francs CFA dès 1994), au premier rang desquels la France.
Le solde
de la balance commerciale est resté négatif malgré une hausse prévue de 14% des
exportations agricoles.
Devançant l'élevage, la filière coton (35% des
exportations) a été déficitaire et une hausse de 40% des prix payés aux
producteurs a été consentie après la dévaluation.
Aux recettes de l'or devraient
s'ajouter celles du manganèse de Tambao, devant être prochainement exploité avec
le concours du Canada.
A partir des relations privilégiées du président Compaoré avec le dirigeant
libérien Charles Taylor et le dictateur togolais Étienne Gnassingbé Eyadéma,
l'action diplomatique dans la sous-région a été poursuivie et étendue en ce qui
concerne la question touarègue.
En normalisant, en février 1994, les relations
avec Taïwan, rompues en 1973, B.
Compaoré a provoqué les foudres de Pékin, où il
avait été le premier chef d'État à se rendre après les massacres de Tian An Men
en 1989..
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