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Burkina Faso (1996-1997)

Publié le 12/09/2020

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« Burkina Faso 1996-1997 Consacré à la "bonne gouvernance" et marqué par l'inauguration du somptuaire ensemble immobilier Ouaga 2000, le 19e sommet franco-africain, réuni à Ouagadougou du 2 au 4 décembre 1996, a fait oublier pour un temps au chef de l'État, Blaise Compaoré, ses ennuis intérieurs.

L'arrestation, le 6 octobre 1996, de 25 membres de la sécurité présidentielle pour "manquement à la discipline militaire", la mort "accidentelle", le 24 décembre, du second de la garde rapprochée du président faisant suite à la disparition, depuis octobre à Abidjan, de son ancien supérieur, l'adjudant-chef Hyacinthe Kafando, homme de main du Palais depuis 1987, ont rappelé l'essence militaire du pouvoir.

Mais le régime a su se parer formellement des atours de la démocratie sans parvenir à réduire l'action persévérante du Mouvement burkinabé des droits de l'homme de Halidou Ouédraogo. Avant l'échéance présidentielle de 1998, année où le Burkina Faso accueillera le sommet de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) et la coupe d'Afrique de football, le chef de l'État - dont le nombre de mandats n'est plus limité depuis la révision, le 27 janvier 1997, de la Constitution par le Parlement - s'est assuré un contrôle total de l'Assemblée nationale.

Aux élections législatives du 11 mai 1997, son parti-État, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), disposant d'énormes moyens et de la maîtrise des opérations électorales, s'est octroyé 101 des 111 sièges, ne concédant que 6 sièges à la première force d'opposition, le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) de Joseph Ki Zerbo, membre de l'Internationale socialiste.

Formé le 10 juin 1997, le nouveau gouvernement de Kadré Désiré Ouédraogo a écarté les dirigeants de la mouvance présidentielle dont l'allégeance n'a pas été absolue et a intégré l'ancien président du Parlement, Bongnessan Arsène Yé, comme ministre d'État à la Présidence, la nouvelle Assemblée ayant élu à sa tête Maurice Mélégué Traoré. Une grève des étudiants en février et mars 1997 et un chômage assez préoccupant ont été le revers d'une situation économique plutôt satisfaisante, marquée par l'assainissement des finances publiques, malgré la hausse de l'encours de la dette, et une bonne production agricole vivrière et industrielle (+ 35 % en coton, première source de recettes).

Le Burkina Faso a participé à la médiation qui s'est tenue en janvier 1997 à propos de la crise en Centrafrique et a confirmé sa volonté de rayonner en Afrique de l'Ouest.. »

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