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Burkina Faso (1989-1990)

Publié le 12/09/2020

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« Burkina Faso 1989-1990 Le Burkina Faso, engagé depuis le 4 août 1983 par l'aile radicale de l'armée dans la Révolution démocratique et populaire (RDP), a connu une année politique agitée et parfois dramatique.

Le chef de l'État, le capitaine Blaise Compaoré, porté en juin 1989 à la présidence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et pratiquant une certaine ouverture politique, a imposé une image nouvelle au "processus de rectification" initié par le coup d'État du 15 octobre 1987 qui avait brutalement éliminé son prédécesseur, le capitaine Thomas Sankara.

Mais décidée par les seuls militaires, l'exécution immédiate du commandant Lingani et du capitaine Zongo (compagnons historiques des capitaines Sankara et Compaoré), à la suite d'un coup d'État déjoué le 18 septembre 1989, a jeté le discrédit sur le régime burkinabé.

Le malaise, apparemment peu sensible à l'intérieur du pays, s'est confirmé à l'extérieur - où des éléments du Mouvement sankariste sont particulièrement actifs - à l'annonce de la découverte d'un nouveau complot le 23 décembre 1989 et de l'arrestation de 31 personnes. Après la réunion, en janvier 1990, à Ouagadougou, de la Commission mixte franco-burkinabé, en présence du ministre français de la Coopération, Jacques Pelletier, et la visite du pape Jean-Paul II, le congrès constitutif du Front populaire (FP) a conforté la position de B.

Compaoré reconduit, en mars 1990, à la présidence, et a marqué une volonté de recentrage politique avec l'intégration de deux nouvelles organisations de tendance libérale.

Désignée en avril 1990, une commission constitutionnelle devait remettre ses travaux en novembre.

Référendum sur la Constitution et élection du président du pays ont été prévus pour 1991.

Cela enlèvera-t-il à l'armée la réalité du pouvoir et autorisera-t-il les activités des partis non membres du FP? L'année 1989 a vu aboutir les négociations avec le FMI et la Banque mondiale pour l'élaboration d'un programme d'ajustement structurel officiellement annoncé en octobre 1989.

Les principaux bailleurs de fonds occidentaux, dont la France (près de 30 milliards FCFA par an), satisfaits de cette décision, se sont plus nettement engagés dans le développement rural, l'hydraulique et les infrastructures qui, avec le secteur minier, sont les priorités de l'État.

Le déficit de la balance commerciale et des finances publiques et la croissance de l'endettement liée au non-paiement d'arriérés ont traduit une relative dégradation de l'économie du pays qui reste pourtant, grâce à une gestion rigoureuse, l'une des plus saines du Sahel.. »

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