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Burkina Faso (1990-1991)

Publié le 16/09/2020

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« Burkina Faso 1990-1991 Annoncé par le chef de l'État, le capitaine Blaise Compaoré, dans son "message à la nation" du 31 décembre 1989, le retour à une vie constitutionnelle a été effectif en 1991 dans ce pays qui avait connu quatre coups d'État militaires depuis 1980.

Soumis à référendum le 2 juin 1991, le projet de Constitution, préparé par une commission de 104 membres représentant les diverses sensibilités socio-politiques du pays, avait été adopté lors d'assises nationales réunies à Ouagadougou les 14 et 15 décembre 1990.

La Constitution a prévu que l'élection du président (novembre 1991) et des 77 députés de l'Assemblée du peuple (décembre 1991) s'effectuerait au suffrage universel; une seconde chambre, consultative celle-là, dite Chambre des représentants, devait rassembler les représentants des organisations sociales, religieuses, professionnelles et politiques. Avant l'adoption de cette Constitution, qui devait mettre fin au pouvoir d'État du Front populaire, une vingtaine de partis s'étaient officiellement déclarés, incarnant des variantes de la droite libérale, de la social-démocratie et de la gauche révolutionnaire.

Pour Blaise Compaoré, candidat à la présidentielle, l'armée, jusque-là détentrice de la réalité du pouvoir, ne semblait pas devoir déserter la scène politique.

Le retour au Burkina, en avril 1991, de Boukary Kaboré, exilé au Ghana, principal officier résistant après l'élimination de l'ancien président, Thomas Sankara, en octobre 1987, et la grâce présidentielle élargissant les derniers détenus soupçonnés de complot en décembre 1989 ont confirmé le climat d'ouverture politique, entaché à ses débuts (mai 1990) par la répression du mouvement étudiant à l'université de Ouagadougou. Modérément endetté, le Burkina Faso, dont la situation économique et financière apparaissait, à la mi-1991, comme l'une des plus saines de l'Afrique de l'Ouest en dépit de signes de détérioration, s'est engagé dans un programme d'ajustement structurel en établissant en novembre 1990 un accord-cadre avec le FMI et la Banque mondiale.

La privatisation et la restructuration des secteurs bancaire et industriel, la réduction du déficit budgétaire, encore sensible, ont entraîné un blocage des salaires pour trois ans et d'importants licenciements dans le domaine parapublic.

Malgré l'engagement accru des bailleurs de fonds - et en premier lieu de la France (un tiers de l'aide bilatérale) - Ouagadougou a réduit de moitié les prévisions du deuxième plan quinquennal (1991-1996).

Même nouvelle prudence à propos de la guerre civile du Libéria où le Burkina, soutien de Charles Taylor, a choisi de se joindre à la force d'interposition africaine.. »

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