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?BOUDIEBSarahPhilosophie : dissertationSujet : Pourquoi refuse-t-on la conscience

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ?BOUDIEB
Sarah
Philosophie : dissertation

Sujet : Pourquoi refuse-t-on la conscience
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« BOUDIEB Sarah Philosophie : dissertation Sujet : Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ? L’on sait que, parmi toutes les espèces animales connues, celle des chimpanzés est la plus similaire de la nôtre.

Des études ont même montré que 99% de notre organisme est le même que le leur.

Au final, la seule différence entre l’humain et le chimpanzé serait la conscience.

En effet la définition même de l’animal nous indique que celui-ci est : « un être organisé doué de mouvement et de sensibilité ».

Donc si l’homme est, de toute évidence, un descendant proche de l’animal, comment expliquer que l’on refuse la conscience à celui-ci ? Cette idée étant aujourd’hui ancrée dans notre société semble immuable, mais l’est-elle réellement ? Tantôt sacralisé en Egypte antique, puis domestiqué et exploité tant à des fins scientifiques qu’à des fins alimentaires, l’animal a occupé de nombreuses places dans nos sociétés.

Ce refus si catégorique de rejeter toute idée de conscience chez l’animal nous est-il plus aisé ? Dans un premier temps, nous nous interrogerons sur la question de l’absence supposée de conscience chez l’animal, thèse avancée par de nombreux philosophes, avant de porter notre propos sur son existence presque avérée.

Enfin, nous verrons comment ces différences d’opinions ont fait évoluer la doxa au fil des siècles grâce aux avancées scientifiques.

La notion de conscience est définie dans le dictionnaire comme : « une perception plus ou moins claire des phénomènes qui nous renseignent sur notre propre existence ».

Venant du latin « cum scientia » qui signifie « accompagné du savoir », elle a depuis toujours été associé à l’homme et considérée comme l’élément le différenciant de l’animal puisqu’elle se définit par une assimilation d’idées qui identifient une personne.

Dans son livre « Discours de la méthode » , Réné Descartes s’interroge sur ce concept de conscience.

Il utilise un procédé qui l’amène à remettre en question tout ce qu’il sait mise à part ce qui est « indubitable ».

En faisant cela, il en conclut que le simple fait de penser lui prouve qu’il existe et ceci est un fait indubitable.

Il simplifie sa pensée dans son livre « Méditations métaphysiques » avec la phrase : « Je pense donc je suis.

».

La pensée apporte donc à l’Homme la conscience de lui- même.

La conscience nous permettrait donc de penser mais aussi de faire des choix, parfois bons et parfois mauvais.

Selon Descartes, celle-ci se matérialise dans l’utilisation du langage. La capacité que l’homme possède à exprimer et à formuler un désir, une émotion, ou encore un raisonnement semble être une preuve fondée de l’existence d’une conscience chez lui.

En effet, l’être humain ne peut vivre sans formuler ses pensées, si bien que même les individus dépourvus de la faculté de parler ont un langage bien à eux afin d’extérioriser leurs pensées, le langage des signes.

Il inclut même les fous en précisant que la raison n’a pas d’incidence sur la conscience dans sa « Lettre du 23 novembre 1646 au Marquis de Newcastle » .

Etant un philosophe fermement opposé à l’idée qu’une quelconque conscience puisse exister chez un animal, Descartes affirme dans cette même lettre, que même les animaux sachant parler, comme le perroquet par exemple, ne peuvent pas avoir d’âme car ils font appel à un instinct et à des réflexes.

S’opère alors une distinction évidente entre la parole et le. »

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