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Bosnie-Herzégovine (2002-2003): Retour des nationalistes

Publié le 12/09/2020

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« Bosnie-Herzégovine 2002-2003 Retour des nationalistes L'entrée de la Bosnie-Herzégovine au sein du Conseil de l'Europe en avril 2002 sanctionnait sa démocratisation et sa stabilité.

En janvier 2003, l'Union européenne (UE) héritait de l'ONU la tâche d'encadrer la police et prévoyait de faire de même avec la Force de stabilisation (Sfor) de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) dont les effectifs ont été ramenés à 12 000 hommes. La concentration de l'administration internationale, entamée par le Haut Représentant de l'ONU, l'Autrichien Wolfgang Petritsch, et poursuivie à compter de juin 2002 par le Britannique Paddy Ashdown, s'est heurtée à l'irruption de l'actualité internationale dans la vie politique du pays.

Jusqu'en été 2002 et à la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, dans l'une des deux entités qui composent le pays (Fédération de Bosnie-Herzégovine croato-bochniaque – FBH), elle imposa la chasse aux islamistes radicaux. À l'automne suivant, dans l'autre entité (République serbe – RS), la vente d'armes à l'Irak par une usine locale a discrédité les autorités et l'armée.

Si aucune sanction internationale n'a été prononcée contre le pays pour ce viol avoué de l'embargo international, P.

Ashdown a sévi le 2 avril 2003, poussant à la démission des généraux et le représentant serbe à la présidence collégiale, Mirko Sarovic (président de la RS de février 2000 à octobre 2002).

Il profita de cette situation pour réformer de façon autoritaire les forces armées des deux entités, refuges des nationalistes.

Désireuses d'intégrer le Partenariat pour la paix de l'OTAN, ces dernières avaient nettement diminué leurs effectfis et leurs dépenses, mais P.

Ashdown en restructura aussi le commandement.

Il rapprocha ainsi le pays de l'exigence d'une armée unique obéissant au gouvernement central, et renforça ce dernier par une loi en décembre 2002. D'importantes réformes constitutionnelles avaient été imposées par son prédécesseur le 19 avril 2002, instituant dans les deux entités une représentation des trois peuples constitutifs (Bochniaques, Serbes et Croates) proportionnelle à la composition ethnique du pays d'avant la guerre de 1992-1995.

Malgré cette adaptation aux coalitions multiethniques et le soutien international, l'Alliance pour le changement sortante, formée des partis non nationalistes, n'arriva pas à convaincre.

L'abstention record (45 %) aux élections présidentielle et législatives du 5 octobre 2002 révéla que peu de changements étaient perçus par les électeurs. L'économie du pays continuait à pâtir des conséquences de la guerre : chômage élevé, privatisation bloquée faute d'investissements étrangers, corruption généralisée.

Du fait de la dépendance du pays envers les prêts et les aides internationaux, le service de la dette extérieure représentait 60 % du budget du gouvernement central en 2002.

Si le retour au pouvoir des partis nationalistes – Parti démocratique serbe (SDS), Communauté démocratique croate (HDZ) et Parti pour l'action démocratique (SDA, bochniaque) – était certain, ils étaient privés de majorité absolue dans les parlements, et contraints de former des coalitions, soit entre eux à l'échelon central et en FBH (SDA-HDZ), soit avec un parti non nationaliste en RS (SDS avec le Parti du progrès démocratique de Mladen Ivanic) et dans la FBH (SDA avec le Parti pour la Bosnie-Herzégovine de Haris. »

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