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Cambodge (2002-2003): Surenchères nationalistes

Publié le 18/09/2020

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« Cambodge (2002-2003): Surenchères nationalistes Le 27 juillet 2003, les électeurs cambodgiens étaient appelés aux urnes pour désigner leurs députés parmi 23 formations politiques.

Après avoir été associé à l'exercice du pouvoir aux côtés du Parti du peuple cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen, le président de l'Assemblée nationale et leader du parti créé par le roi Norodom Sihanouk, le Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre et coopératif), le prince Ranariddh s'est présenté comme un opposant résolu à Hun Sen, sans pour autant rompre avec lui.

Cette tactique partisane visait à faire pièce à l'opposition radicale du Parti de Sam Rainsy (PSR), lequel avait fait une spectaculaire percée lors des premières élections municipales du 3 février 2002.

Mais, lors de son congrès, le 25 avril 2003, le PPC n'a pas caché sa volonté de maintenir la coalition au pouvoir depuis dix ans.

Témoignages d'une violence politique endémique, le juge Sok Sethamony et l'ancien président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Om Radsady, ont été assassinés et des affrontements sociaux sanglants ont eu lieu au cours d'une manifestation de grévistes d'une usine textile le 13 juin 2003 (2 morts).

Le PCC a obtenu 73 sièges sur 129 (contre 64 en 1999), et le Funcinpec 26 (contre 4) et le Parti de Sam Rainsy 24 (contre 15).

Le résultat global du scrutin est ainsi apparu nettement favorable au Premier ministre. À l'heure où l'ONU signait avec le gouvernement de Phnom Penh un accord pour la mise en place d'un tribunal spécial chargé de juger les plus hauts responsables khmers rouges du régime du Kampuchéa démocratique (1975-1979), les violences verbales contre les Vietnamiens, accusés d'être à l'origine de tous les maux du pays, ont resurgi.

Fait nouveau, les Thaïlandais n'ont pas été épargnés.

Le 29 janvier 2003, des manifestants ont saccagé à Phnom Penh l'ambassade de Thaïlande et nombre de biens thaïlandais. Ces tensions n'ont cependant pas empêché une brillante présidence cambodgienne de l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique).

Les 4-5 novembre 2002, Phnom Penh a accueilli le 8e «sommet» des chefs d'État de l'ANSEA, un «sommet» ANSEA + 3 (Chine, Corée du Sud, Japon) et le premier «sommet» ANSEA-Inde, et celui de la Grande sous-région du Mékong (GMS).

Par ailleurs, les relations avec Washington ont connu une embellie à l'occasion de la signature, le 27 juin, d'un accord bilatéral sur la non-traduction des citoyens des deux pays devant la Cour pénale internationale ( CPI) et le démantèlement d'une cellule islamiste soupçonnée d'être liée au réseau Al-Qaeda. Le retour à la stabilité politique à partir de 1998 a offert au royaume les conditions d'une croissance forte (4,5 % en 2002), d'une inflation faible (3,3 %) et permis une réduction significative des budgets consacrés aux armées (2,7 %).

Dans une économie encore très dépendante de l'agriculture (40 % du PIB), le secteur textile (36 % du PIB), dont 80 % des clients sont américains, tire les exportations.

En 2003, les conséquences de la pneumopathie atypique (SRAS), qui n'a pourtant pas directement affecté le pays, ont pesé lourdement sur le tourisme, qui représente 12 % du PIB.. »

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