Cambodge (2002-2003): Surenchères nationalistes
Publié le 13/09/2020
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Le 27 juillet 2003, les électeurs cambodgiens étaient appelés a
ux urnes pour désigner leurs députés
parmi 23 formations politiques.
Après avoir été associé à
l'exercice du pouvoir aux côtés du Parti du
peuple cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen, le président d
e l'Assemblée nationale et leader
du parti créé par le roi Norodom Sihanouk, le Funcinpec (Front un
i national pour un Cambodge
indépendant, neutre et coopératif), le prince Ranariddh s'est pré
senté comme un opposant résolu à Hun
Sen, sans pour autant rompre avec lui.
Cette tactique partisane visait à
faire pièce à l'opposition radicale
du Parti de Sam Rainsy (PSR), lequel avait fait une spectaculaire perc
ée lors des premières élections
municipales du 3 février 2002.
Mais, lors de son congrès, le 25 av
ril 2003, le PPC n'a pas caché sa volonté
de maintenir la coalition au pouvoir depuis dix ans.
Témoignages d'un
e violence politique endémique, le
juge Sok Sethamony et l'ancien président de la commission des Affaire
s étrangères de l'Assemblée, Om
Radsady, ont été assassinés et des affrontements sociaux sangla
nts ont eu lieu au cours d'une
manifestation de grévistes d'une usine textile le 13 juin 2003 (2 mo
rts).
Le PCC a obtenu 73 sièges sur
129 (contre 64 en 1999), et le Funcinpec 26 (contre 4) et le Parti d
e Sam Rainsy 24 (contre 15).
Le
résultat global du scrutin est ainsi apparu nettement favorable au Pr
emier ministre.
À l'heure où l'ONU signait avec le gouvernement de Phnom Penh un a
ccord pour la mise en place d'un
tribunal spécial chargé de juger les plus hauts responsables khmer
s rouges du régime du Kampuchéa
démocratique (1975-1979), les violences verbales contre les Vietnam
iens, accusés d'être à l'origine de
tous les maux du pays, ont resurgi.
Fait nouveau, les Thaïlandais n'o
nt pas été épargnés.
Le 29 janvier
2003, des manifestants ont saccagé à Phnom Penh l'ambassade de Tha
ïlande et nombre de biens
thaïlandais.
Ces tensions n'ont cependant pas empêché une brillante présiden
ce cambodgienne de l'ANSEA
(Association des nations du Sud-Est asiatique).
Les 4-5 novembre 2002,
Phnom Penh a accueilli le 8e
«sommet» des chefs d'État de l'ANSEA, un «sommet» ANSEA +
3 (Chine, Corée du Sud, Japon) et le
premier «sommet» ANSEA-Inde, et celui de la Grande sous-région
du Mékong (GMS).
Par ailleurs, les
relations avec Washington ont connu une embellie à l'occasion de la s
ignature, le 27 juin, d'un accord
bilatéral sur la non-traduction des citoyens des deux pays devant la
Cour pénale internationale ( CPI) et
le démantèlement d'une cellule islamiste soupçonnée d'êtr
e liée au réseau Al-Qaeda.
Le retour à la stabilité politique à partir de 1998 a offert au
royaume les conditions d'une croissance forte
(4,5 % en 2002), d'une inflation faible (3,3 %) et permis une réd
uction significative des budgets
consacrés aux armées (2,7 %).
Dans une économie encore trè
s dépendante de l'agriculture (40 % du
PIB), le secteur textile (36 % du PIB), dont 80 % des clients sont am
éricains, tire les exportations.
En
2003, les conséquences de la pneumopathie atypique (SRAS), qui n'a
pourtant pas directement affecté le
pays, ont pesé lourdement sur le tourisme, qui représente 12 % du
PIB..
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