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Bolivie 2002-2003 La démocratie mise à l'épreuve

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449999.txt[12/09/2020 03:40:09] Bolivie 2002-2003 La démocratie mise à l'épreuve L'année 2002 s'était ouverte sur des heurts sanglants entre cultiv ateurs de coca (cocaleros) et forces de l'ordre, en raison de la politique d'arrachage des plants et des mesures visant à restreindre la commercialisation des feuilles.

Disqualifié par l'ambassadeur des É tats-Unis en Bolivie avant l'élection présidentielle du 30 juin, Evo Morales, dirigeant syndical des cocale ros et candidat du Mouvement pour le socialisme (MAS), a néanmoins capté 20,94 % des suffrages, arriv ant en deuxième position derrière l'ancien président Gonzalo Sanchez de Lozada (1993-1997), du Mouvem ent nationaliste révolutionnaire (MNR).

Ce dernier l'a emporté d'une courte marge, avec 22,45 %.

Auc un candidat n'ayant recueilli d'emblée la majorité des suffrages, G.

Sanchez de Lozada a été élu le 4 août 2002 par le Congrès, au sein duquel la représentation paysanne indigène s'est élargie (un q uart des sièges).

Cinq mois après son investiture, le chef de l'État a dû faire f ace à une nouvelle rupture des négociations avec le mouvement cocalero, sur fond de récession économique.

Le P IB par habitant est ainsi passé de 938 dollars É.-U.

en 2001 à 883 en 2002, plus de la moitié de l a population vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Dans ce contexte, seul le projet d'exportation du gaz vers les États-Unis, en pourparlers depuis 2001, laissait augurer une reprise significative de l'économie.

En février 2003, c'est par l'adoption d'un plan d'austérité (i nstauration d'un impôt sur le revenu) que le gouvernement entendait réduire le déficit public de 8,6 % à 5,5 % du PIB, sous la pression du FMI.

Le 12 février, la police anti-émeutes s'est mutinée contre le projet de réforme et de violents affrontements ont eu lieu avec les militaires.

En l'espace de deux jours, ces manifestatio ns de mécontentement populaire ont fait environ 30 morts et des centaines de blessés, ce qui a condu it le chef de l'État à abandonner le projet et à remanier le gouvernement le 20 février (nomination de cinq nouveaux ministres et réduction du nombre de ministères).

Depuis le rétablissement de la démoc ratie en 1982, jamais la Bolivie n'avait connu une telle crise politique.. »

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