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Irak (2002-2003) La guerre préventive à l'épreuve

Publié le 16/09/2020

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« Irak 2002-2003 La guerre préventive à l'épreuve La politique de l'endiguement, dont l'embargo, en place depuis août 1990, était la pièce maîtresse, aura cédé le pas à l'idée d'une guerre préventive.

Dès août 2002, la Maison-Blanche était résolue à renverser le président irakien Saddam Hussein.

Deux logiques se sont affrontées : celle du président américain George W.

Bush, selon laquelle la force légitime la politique américaine, et celle d'une communauté internationale divisée, qui s'est référée au droit international. L'armée américaine a alors intensifié ses préparatifs et installé une base au Qatar dès juillet 2002.

G.

W.

Bush a ensuite demandé au Congrès son accord pour engager une opération visant à renverser S.

Hussein.

Il a lancé un ultimatum à l'Irak et à l'ONU afin que Bagdad accepte le retour des inspecteurs de l'ONU chargés de contrôler son désarmement.

Le 17 septembre, le président irakien s'est incliné.

Mais Londres et Washington se sont opposés à ce que les inspecteurs retournent en Irak, œuvrant à l'adoption d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant un recours à la force en cas de violation, par l'Irak, de ses engagements.

Un bras de fer s'est alors engagé avec la France, la Russie et la Chine (membres permanents du Conseil disposant d'un droit de veto), opposées à un recours automatique à la force.

Dès le 10 octobre 2002, Washington envigageait déjà le renversement du régime de S. Hussein et une administration militaire directe de l'Irak.

Le lendemain, G.

W. Bush détenait le feu vert du Congrès pour lancer une offensive armée sans l'aval de l'ONU.

De son côté, S.

Hussein a organisé une parodie de référendum le 15 octobre, à l'issue duquel près de 100 % d'Irakiens l'ont plébiscité pour un nouveau mandat de sept ans. Âpres négociations diplomatiques Après deux mois d'une exceptionnelle bataille diplomatique, la résolution 1441 a été votée à l'unanimité au Conseil de sécurité de l'ONU le 8 novembre 2002, exigeant de l'Irak un accès immédiat et sans restrictions à tous les sites potentiels d'armes de destruction massive, «sous peine de graves conséquences». Le 12 novembre suivant, le Parlement irakien a rejeté cette résolution avant de voir son président l'accepter le lendemain.

Les inspecteurs de l'ONU ont été accueillis dans les palais de Bagdad le 25 novembre, tandis que le programme humanitaire de l'ONU «Pétrole contre nourrriture» (permettant à l'Irak d'exporter du brut) était reconduit pour six mois le 4 décembre 2002.

Trois jours plus tard, l'Irak remettait la déclaration de ses armements à l'ONU. Washington affichait son scepticisme à l'égard de cette liste, relevant des «omissions» et des «violations patentes». Du 14 au 16 décembre, 300 délégués de l'opposition irakienne réunis à Londres sous patronage américain ont tenté de présenter un front aussi uni que possible pour s'accorder sur l'«État démocratique et fédéral» post-Saddam.

Par la suite, les relations se sont tendues entre les inspecteurs et Bagdad, tandis que le mouvement antiguerre s'amplifiait dans le monde (17-18 janvier 2003).

Madrid,. »

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