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République tchèque (2002-2003): L'épreuve des inondations

Publié le 27/09/2020

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« République tchèque (2002-2003): L'épreuve des inondations La nature est à l'origine de l'événement majeur de l'année 2002.

Après des pluies diluviennes dans la deuxième semaine du mois d'août, les rivières de la Bohême sont sorties de leur lit.

La Bohême du Sud et la capitale, Prague, ont vécu les jours les plus dramatiques.

Cependant, seulement dix-sept personnes ont péri du fait de ces inondations, les plus importantes depuis deux cents ans, grâce à la solidarité humaine et à des secours bien organisés, n'hésitant pas à évacuer 225 000 personnes.

Les dommages causés par cette catastrophe, laquelle a détruit entre autres plus de mille maisons et 73 ponts, se sont élevés à quelque 100 milliards de couronnes. Toutefois, le bilan économique de l'année fut plutôt positif : en 2002, le PIB a augmenté de 1,3 % et l'inflation a connu une moyenne de 1,9 % ; en janvier 2003, la production industrielle avait enregistré une hausse de 6,4 % en un an ; au printemps 2003, la hausse annuelle du salaire réel atteignait 5,4 %, notamment grâce à la stabilité des prix qui ont même diminué début 2003.

Le nombre des entrepreneurs n'a cessé d'augmenter, dépassant les 800 000 en avril 2003.

Celui des chômeurs, quant à lui, a continué de progresser ; pour la première fois depuis la chute du régime communiste.

Le chômage affecte surtout les anciennes zones industrielles dans le nord de la Bohême et de la Moravie, atteignant plus de 20 % dans certains districts. Le gouvernement de la coalition, composée de trois partis (le Parti social-démocrate tchèque – CSSD –, la Coalition des démocrates-chrétiens et l'Union de la liberté) et disposant d'une courte majorité à l'Assemblée nationale, a bien géré la crise des inondations.

Mais il n'a pas engagé les grandes réformes promises et ces partis se sont révélés incapables de trouver et de soutenir un candidat commun en vue de l'élection du président de la République, élu par l'Assemblée nationale et le Sénat.

Les dissensions au sein du CSSD, le principal parti de cette coalition, ont largement contribué à cet échec.

Le président sortant Vaclav Havel, dont le mandat non renouvelable a pris fin début février 2003, a été remplacé par Vaclav Klaus, candidat de l'opposition libérale, soutenu par les communistes.

Les longues man œuvres politiques risquaient d'accroître le nombre de ceux se détournant de la vie publique et manifestant leur répugnance en s'abstenant lors des élections, y compris aux municipales des 1er et 2 novembre 2002.

La faible participation (55,2 %) n'a cependant pas eu pour effet d'invalider le premier référendum dans l'histoire de la République tchèque, tenu les 13 et 14 juin 2003, lequel a décidé de l'entrée du pays dans l'Union européenne (UE), avec 77,33 % de «oui». V.

Havel s'est enorgueilli de pouvoir organiser avec succès à Prague, en novembre 2002, le premier «sommet» de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) dans un pays post-communiste.

Son soutien officiel inconditionnel à l'intervention militaire américano-britannique en Irak (mars 2003), l'un des derniers actes politiques de sa présidence, n'a pas été approuvé par la majorité de l'opinion publique, favorable aux négociations sous l'égide de l'ONU.. »

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