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Botswana (2002-2003): Mise en cause de la politique minière

Publié le 12/09/2020

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« Botswana 2002-2003 Mise en cause de la politique minière Cherchant à diminuer la dépendance du Botswana envers le diamant qui fournit au pays 80 % de ses recettes à l'exportation, le gouvernement souhaitait développer l'agriculture, notamment en proposant, début août 2002, d'accueillir des fermiers blancs expulsés de leurs terres du Zimbabwé.

Ce secteur était cependant fragilisé par une sécheresse qui n'avait pas permis, en décembre 2002, de labourer plus de 4 % des surfaces habituellement cultivées.

Confrontées à un appauvrissement de la population rurale et à l'étendue de la pandémie de sida (plus du tiers de la population est séropositif), les autorités devaient aussi faire face à une forte immigration illégale de Zimbabwéens en quête d'emplois. Face à ces défis sociaux et sanitaires, le gouvernement comptait plus que jamais sur les revenus du diamant, mais voyait la légitimité de sa politique minière déstabilisée par les accusations de l'ONG (organisation non gouvernementale) anglaise Survival International spécialisée dans la défense des minorités et peuples autochtones.

Celle-ci publiait, début 2003, des cartes géologiques qui tendaient à montrer que de nouvellles zones d'explorations minières venaient d'être concédées à de grandes entreprises minières (dont le groupe sud-africain De Beers ou la société canadienne Falcon Bridge) sur le territoire ancestral des chasseurs-cueilleurs San, juste après leur expulsion début 2002 de la réserve du Kalahari central, où ils vivaient. À l'approche des élections générales de 2004, les difficultés rencontrées par le gouvernement ont alimenté les débats politiques : en octobre 2002, la Ligue des jeunes du Front national du Botswana (BNF, principal parti d'opposition) allait jusqu'à accuser les autorités de «violation des droits de l'homme» à l'encontre des San.. »

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