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Bergson: Les philosophes qui ont specule sur la signification de la vie et sur la destinee de l'homme

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bergson: Les philosophes qui ont specule sur la signification de la vie et sur la destinee de l'homme Ce document contient 2411 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur ladestinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris lapeine de nous renseigner là-dessus elle-même.

Elle nous avertit par unsigne précis que notre destination est atteinte.

Ce signe est la joie.

Jedis la joie, je ne dis pas le plaisir.

Le plaisir n'est qu'un artifice imaginépar la nature pour obtenir de l'être vivant la conservation de la vie ; iln'indique pas la direction où la vie est lancée.

Mais la joie annoncetoujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remportéune victoire : toute grande joie a un accent triomphal.

Or, si noustenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelleligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joie, il y a création :plus riche est la création, plus profonde est la joie.

La mère qui regardeson enfant est joyeuse, parce qu'elle a conscience de l'avoir créé,physiquement et moralement...

celui qui est sûr, absolument sûr, d'avoirproduit une oeuvre viable et durable, celui-là n'a plus que faire de l'élogeet se sent au-dessus de la gloire, parce qu'il est créateur, parce qu'il lesait, et parce que la joie qu'il éprouve est une joie divine. 1.

Introduction • Quelle est l'idée générale du texte ? Le sentiment de la joie possède une signification quasi ontologique : c'est un signe, qui nous indique ce pour quoi nous sommes faits, le sensde notre raison d'être en ce monde : créer.

Loin d'être anecdotique, il est donc essentiel et fondamental,c'est un «révélateur». • Le problème posé par le sujet est le suivant : l'affectivité (joie-tristesse-angoisse, etc.) a-t-ellesimplement un sens psychologique (en tant qu'elle se rapporte aux données de notre conscience) ou bienpeut-on voir en elle un «organe» permettant d'atteindre une dimension quasi substantielle des choses et duréel ? • Dès lors, l'enjeu du problème est évident et manifeste : notre existence est, en effet, traversée par lesphénomènes de la sensibilité en tant qu'ils modifient le moi en l'affectant d'une tonalité que nous qualifieronsd'agréable ou de désagréable.

Or, si les sentiments et les émotions sont des organes presque ontologiques,nous possédons, dès lors, avec eux, une sorte de «tact» pour comprendre le réel.

L'affectivité nousindiquerait alors le sens de notre destinée dans le monde.• Le texte se subdivise en deux grandes parties : — Première grande partie : «Les philosophes...

lancée.»— Deuxième grande partie : «Mais la joie...

joie divine.» 2.

Étude ordonnée Toute cette partie lie le sentiment de la joie à la destination métaphysique de l'homme.

La première sous-partie («Les philosophes...

la joie») fait de la joie un signe indiquant ce pour quoi nous sommes faits, alorsque la seconde («Je dis...

lancée») distingue nettement plaisir et joie, si souvent confondus.

Examinons,successivement, ces deux sous-parties. a.

Première sous-partie : «Les philosophes...

la joie.» La première sous-partie relie, très rapidement, le problème de la joie à celui, très global, de la destinée del'homme.

Bergson nous y parle de certains philosophes.

Quel est, tout d'abord, le sens de ce terme ? Lephilosophe est celui qui aime et recherche la sagesse et le savoir, celui qui, non point prétend au titre deSage, mais seulement à celui d'ami de la sagesse.

Il s'efforce, sur le plan spirituel, d'élaborer une conceptionou vision du monde, de poursuivre une recherche rationnelle ayant pour objet une compréhension du mondeet de l'homme.

Comme on le voit, la philosophie désigne une quête unitaire, une réflexion sur le sens deschoses et du réel.

Or cette spéculation, cette recherche théorique, ont, bien souvent, comme contenu etcomme objet «la signification de la vie», c'est-à-dire le sens de l'existence, de l'ensemble des activités etévénements de tous les êtres.

Bergson parle ici de la vie, mais aussi de la destinée de l'homme.

Ce terme dedestinée signifie la totalité des événements composant la vie d'un être humain, considérés comme résultantde causes distinctes de sa volonté.

Ici, destinée ne se distingue guère de «destination».

Le problème surlequel ont, en effet, réfléchi et spéculé de nombreux philosophes est le suivant : quel sens moral ou religieux peut avoir l'existence de l'individu ou de l'espèce ? Que sommes-nous venus faire sur terre et quellepeut bien être la signification de cette brève et évanescente apparition dans le monde ? Ces questionsforment non seulement les matériaux de la réflexion du «vulgaire», de celui qui philosophe empiriquement etau hasard, mais aussi ceux de la spéculation philosophique, qui s'attache au sens de notre «destinée».

Danscette idée de «destinée», il y a cette notion que quelque chose est fixé d'avance, nous est donné, nous est. »

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