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Benito PEREZ GALDOS: Nazarin (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Nazarin constitue la première partie d'un diptyque dont la suite (Halma), parue la même année (1895), n'a pasencore été traduite en français.

Les autres romans écrits à cette époque (Misericordia, L'aïeul, 1897) traitent dumême thème.

Parvenu à la fin de son activité créatrice, l'auteur s'attache, dans ses œuvres ultimes, à despersonnages habités par une spiritualité authentique.

11 s'est toujours montré très critique vis-à-vis de l'Égliseofficielle, accusée de compromissions avec le pouvoir, et les prêtres qu'il décrit sont plus préoccupés de réussitesociale que de vivre selon l'esprit de l'Évangile. Pour se conformer aux principes de l'Évangile, un prêtre, Nazarin, se met au service des pauvres. Un prêtre non conformiste Le prêtre Nazarin vit misérablement dans les bas-fonds de Madrid.

Il héberge et soigne Andara, une prostituéeblessée au cours d'une rixe et recherchée par la police.

Elle finit par s'enfuir après avoir incendié la maison.

Cettemésaventure suscite des calomnies et des ragots infamants, de sorte que Nazarin décide de quitter la ville et demener une vie errante de mendicité.

Andara et l'une de ses amies s'attachent à ses pas.

Au cours de sespérégrinations, il guérit, d'une manière quasi miraculeuse, une fillette gravement malade, puis parvient à amadouerun hobereau qui tyrannise la contrée.

Toujours aidé de ses disciples, il se dévoue jusqu'à l'épuisement lors d'uneépidémie de petite vérole.

Après diverses vicissitudes, la police met fin à son vagabondage : accusé d'êtreresponsable de l'incendie de son logement, il est ramené à Madrid où, gravement malade, il est hospitalisé, tandisque ses deux compagnes sont emprisonnées. Quête de la sainteté Dans Nazarin, Pérez Galdós met en scène un personnage presque irréel à force d'abnégation.

Une seule fois, aucours du récit, il cède à un mouvement d'humeur.

Non seulement il subit sans broncher toutes les humiliations,toutes les souffrances, mais il les recherche.

Il veut, en effet, conformer sa vie à l'idéal de l'Évangile, mais c'estavant tout le Christ souffrant qu'il s'efforce d'imiter, fidèle en cela à une certaine tradition du christianisme, quirecherche la sainteté par la mortification.

Seuls quelques êtres sont transfigurés par son exemple ; partout, il nerencontre que l'incompréhension.

Les gens du peuple, superstitieux, le considèrent comme un thaumaturge élu deDieu ; un nobliau de province le prend pour « un Révérendissime évêque arménien qui fait un saint pèlerinage ».

Plusgénéralement, on le qualifie de charlatan ou de fou : il n'est pas à sa place dans le XIXe siècle rationaliste.

Ladernière partie du roman est une sorte de transposition de la Passion et de la montée au Calvaire.

On y trouvemême deux bandits qui représentent le bon et le mauvais larron.

Mais le récit finit abruptement et l'auteur laisseentendre que Nazarin sera relâché comme fou.

Sans doute n'a-t-il pas voulu donner une conclusion trop sombre àune histoire pourtant pessimiste.. »

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