Australie (1998-1999): En mal de dynamisme
Publié le 12/09/2020
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Australie 1998-1999
En mal de dynamisme
Paradoxale Australie, toutes les conditions semblaient réunies pour q
ue le pays aborde avec confiance le
troisième millénaire et ses rendez-vous avec l'histoire : le ré
férendum sur l'instauration de la République,
en novembre 1999, et les jeux Olympiques de Sydney, en septembre 2000.
L
'île-continent bénéficie d'une
grande stabilité, avec la reconduite au pouvoir du gouvernement conse
rvateur de John Howard au terme
des législatives de 1998 et un tableau de bord économique bien ori
enté, malgré la crise financière
asiatique apparue à la mi-1997.
Et pourtant, aucun de ces facteurs n'
a créé d'"effet 2000": c'est avec la
plus grande prudence que le gouvernement fédéral a entamé son n
ouveau mandat, en phase avec une
opinion publique très circonspecte.
Sur le plan politique, la marge de manœuvre de l'équipe au pouvoir
est restée limitée : malgré ses
victoires électorales successives, en 1995 et 1998, la coalition cons
ervatrice Parti libéral-Parti national ne
dispose pas de la majorité à la Chambre haute, et doit négocier
avec les "petits" partis centristes (Parti
des démocrates australiens, Verts) et les sénateurs indépendan
ts pour faire passer son programme
législatif.
Les élections d'octobre 1998 se sont traduites par une demi-victoire
pour J.
Howard ; si la coalition a
gagné une majorité confortable à la Chambre des représentant
s, elle se trouvait en position minoritaire
par le nombre de voix dans le pays ainsi qu'au Sénat ; quant au Parti
travailliste australien de Kim
Beazley, il a récupéré une partie des électeurs perdus en 19
95.
Ces élections ont, par ailleurs, marqué un
recul de l'influence du parti One Nation de Pauline Hanson (nationalist
e anti-Aborigènes et anti-
Asiatiques).
Avec 8,4 % des suffrages au niveau national, et une pointe
à 14 % dans le Queensland,
cette formation s'affirmait pourtant comme la troisième force politiq
ue du pays devant les démocrates et
les Verts ; mais, si son parti a remporté un siège au Sénat fé
déral, P.
Hanson n'a pas été réélue députée
du Queensland.
Les sénateurs centristes ont promis de joindre leurs v
oix à celles des élus travaillistes
pour contrer ou amender certains projets du gouvernement, en particulier
deux des principales
promesses électorales de la coalition : la réforme fiscale et la p
oursuite des privatisations.
Débats sur la réforme fiscale et les privatisations
La réforme fiscale proposée par le gouvernement prévoit la cré
ation d'une taxe sur les biens et services
(GST, l'équivalent de la TVA), accompagnée d'une réduction de
certaines tranches de l'impôt sur le
revenu.
Les démocrates ont obtenu du gouvernement que les produits al
imentaires soient exclus de la
GST.
Les sénateurs ont voté, le 21 juin 1999, la deuxième tranc
he de la privatisation du groupe public de
télécommunications Telstra (mais ils ont refusé la privatisati
on totale; le gouvernement conserve 50,1 %
du capital).
L'hostilité aux privatisations des services publics a s
emblé augmenter au sein de la
population, accentuée par la série d'incidents qui ont gravement p
erturbé en 1998 la distribution de l'eau
potable à Sydney, et du gaz à Melbourne.
Aux élections de mars
1999 pour l'État de Nouvelle-Galles du
Sud (NSW, Sydney), le travailliste sortant Bob Carr a infligé une s
évère défaite à la candidate du Parti
libéral Kerry Chikarowski, qui avait fait campagne pour la privatisat
ion de la compagnie régionale
d'électricité; One Nation a remporté 6 % des voix et un sièg
e au Sénat local.
Sur le plan économique, le gouvernement a pu se prévaloir de ré
sultats favorables, plaçant l'Australie en
bonne position parmi les pays de l'OCDE (Organisation de coopération
et de développement
économiques).
Le pays a bien résisté à la crise asiatique,
avec un taux de croissance dynamique (5,1 %
en 1998), une inflation calée à moins de 2 %, un chômage en ba
isse (7,4 %), des taux d'intérêt parmi les
plus bas depuis 1962.
La contrepartie de la bonne tenue de l'économie
est une dette extérieure
importante (236 milliards de dollars australiens fin 1998) et un dé
ficit des comptes courants qui a atteint
23,9 milliards de dollars australiens pour l'année fiscale 1997-1998
(en augmentation de 40 % par
rapport à 1996-1997).
Sur le plan extérieur, l'Australie se retrouve en première ligne f
ace aux problèmes diplomatiques et
humanitaires liés à la crise de l'Indonésie voisine.
Pour la pr
emière fois depuis l'annexion de Timor.
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