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Aristote: L'HOMME, ANIMAL POLITIQUE

Publié le 18/06/2020

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« A. Le critère du meilleur régime ? La question du choix du meilleur régime n'est pas une question de légitimité, ni dejustice, c'est un problème pragmatique : quelle est la distribution des pouvoirs la plus apte, dans une situation donnée, à réaliser au mieux la fin même de la politique : le bien commun ? On ne se demande pas qui a le droit de gouverner, mais qui le fera le mieux pour le bien de tous. ? Aristote refuse donc le principe selon lequel le pouvoir devrait être distribué proportionnellement à un quelconque facteur individuel. La cité n'est pas une association d'intérêts particuliers, où chacun devrait recevoir du pouvoir en fonction de son « investissement ». B. Pourquoi la république ? ? Si nul régime n'est dénué d'avantages, la république apparaît cependant comme la constitution par excellence. D'abord, l'argument platonicien de l'incompétence du peuple n'est pas recevable : comme l'architecture ou la cuisine, la politique doit être jugée d'abord par l'utilisateur. On connaît les excès de ceux qui veulent faire le bonheur des gens malgré eux. ...»


« Aristote (~384-~322 av.

J.-C.) L'HOMME, ANIMAL POLITIQUE (:fi_.. c Pla ton, qu 'ü c ri ti qu e cepe ndant, Aristote e st le f on d a te u r de la p en sé e poli tique classique .

La n at ur e p ol it iq ue d e • l 'ho mm e ne f a i t pas de doute.

La que stion la plus débattue es t ce ll e du me i ll eu r ré gi me. -~ f d l 1 1 •l•.

_ _ L_e_s_o_n_d_e_i_n_e_n_ts _ _ e_a_vi_·_e_p_o_i_ti_q_u_e _ _ _ _ _ _ ~ A .

« L'h omm e est un an im al po li tiq ue » ■ Vivre en communauté est naturel* et nécessaire à l'homme.

Nécessaire à son existence, mais aussi à son bonheur.

L'homme ne s'associe pas ,~ .

., .~ avec d'autres seulement pour assurer sa survie, mais pour accom- • ~ j plir son essence. ■ L'individu est en effet un être inachevé, qui a pour fin et perfection la relation à autrui.

Si la famille et le village existent en vue de la satisfac­ tion de besoins élémentaires (alimentation, sécurité), ils sont subordon­ nés à la communauté politique, la cité, dont la fin propre est le « bien v i vr e » , le bonheur.

Celui-ci implique la visée commune d'un bien commun, dans une relation d'amitié réglée par la justice.

Là seule­ ment se trouve la vraie liberté'. ■ Et c'est parce qu'il est un animal parlant que l'homme est un animal politique : alors que l a « voix » des animaux (qui ne sont pas politiques, mais grégaires) se limite à l'expression des passions, le langage permet la formulation de jugements objectifs sur le juste et l'injuste, règles de la vie commune. B .

Les cités juste s ■ Mais, qu'est-ce qu'une cité ju ste? C'est une cité où le pouvoir est exercé au profit de tous, et non au profit exclusif des gouvernants ou d 'u ne frange de la population.

Dans ces derniers cas, le pouvoir ne mérite pas le nom de« politique», mais de despotique. ■ Une fois réglée la question première de la justice ou de l'injustice fondamentale du pouvoir (en vue de qui gouverne-t-on ?), il faut se poser la question de son exercice (qui gouverne ?).

Interviennent alors les différents types d'organisation des pouvoirs, ou régimes. ■ « Il est nécessaire que le souverain soit un seul individu (monar­ chie), soit un petit nombre (aristocratie), soit un grand nombre de gens (démocratie républicaine)» (Politique).

Chacun de ces régimes est bon, à condition que le pouvoir y soit exercé en vue du bien com­ mun.

Sinon, l'on a affaire à des despotismes: respectivement, la tyran­ nie (monarchie pervertie), l'oligarchie, et la démocratie populiste (pouvoir exercé par une majorité pauvre à son seul bénéfice). 60 = Séq uenc e 2 • A ri s t ot e. »

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