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Aristote, extrait de La Politique. Commetaire

Publié le 07/07/2020

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« ? Commentez ce texte d'Aristote, extrait de La Politique. DOCUMENT « C'est pourquoi toute cité est naturelle, puisque le sont les pre-mières communautés qui la constituent. Car elle est leur fin, et la nature est fin : car ce que chaque chose est une fois que sa genèse est complètement achevée, nous disons que c'est la nature de cette chose, ainsi pour un homme, un cheval, une famille. De plus le « ce en vue de quoi » c'est-à-dire la fin, c'est le meilleur ; et l'autarcie est à la fois la fin et le meilleur. Nous en déduisons qu'à l'évidence la cité fait partie des choses naturelles, et que l'homme est par nature un animal politique ; si bien que celui qui vit hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé, soit un être surhumain : il est comme celui qu'Homère injurie en ces termes : jj « sans lignage, sans loi, sans foyer». Car un tel homme est du même coup naturellement passionné de guerre. Il est comme une pièce isolée au jeu de tric-trac. C'est pourquoi il est évident que l'homme est un animal poli-tique, bien plus que n'importe quelle abeille ou n'importe quel ani-mal grégaire. Car, nous le disons souvent, la nature ne fait rien en vain. Et seul parmi les animaux l'homme est doué de parole. Certes la voix sert à signifier la douleur et le plaisir, et c'est pourquoi on la rencontre chez les autres animaux (car leur nature s'est hissée jusqu'à la faculté de percevoir douleur et plaisir et de se les signifier mutuellement). Mais la parole existe en vue de manifester l'utile et le nuisible, puis aussi, par voie de conséquence, le juste et 25 l'injuste. C'est ce qui fait qu'il n'y a qu'une chose qui soit propre aux hommes et les sépare des autres animaux : la perception du bien et du mal, du juste et de l'injuste et autres notions de ce genre ; et avoir de telles notions en commun, voilà ce qui fait une famille et une cité. » ...»

« ► Commentez ce texte d'Aristote, extrait de La Politique. DOCUMENT « C'est pourquoi toute cité est naturelle, puisque le sont les pre­ mières communautés qui la constituent.

Car elle est leur �lv et la nature est fin : car ce que chaque chose est une fois que sa genèse est complètement achevée, nous disons que c'est la nature de cette 5 chose, ainsi pour un homme, un cheval, une famille.

De plus le « ce en vue de quoi » c'est-à-dire la fin, le meilleur ; et l'autarcie est à la fois la fin et le meilleur.

'I :i ,, !j '.! :1 :1 Nous en déduisons qu'à l'évidence la cité fait partie des choses d naturelles, et que l'homme est par nature un animal politique ; si ;1 10 bien que celui qui vit hors cité, naturellement bien sûr et non par le ,I hasard des circonstances, est soit un être dégradé, soit un être surhu- :_! main : il est comme celui qu'Homère injurie en ces termes : :\ « sans lignage, sans loi, sans foyer».

Car un _tel homme est du '.i : 1 même coup naturellement passionné de guerre.

Il est comme une ,i 15 pièce isolée au jeu de tric-trac.

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Car, nous le disons souvent, la nature ne fait rien en •: :1 vain.

Et seul parmi les animaux l'homme est doué de parole.

:, 20 Certes la voix sert à signi�lU} la douleur et le plaisir, et c'est pour- 1 d quoi on la rencontre chez les autres animaux (car leur nature s'est :! hissée jusqu'à la faculté de percevoir douleur et plaisir et de se les .! signifier mutuellement).

Mais la parole existe en vue de manifester il l'utile et le nuisible, puis aussi, par voie de conséquence, le juste et i 25 l'injuste.

C'est ce qui fait qu'il n'y a qu'une chose qui soit propre i aux hommes et les sépare des autres animaux : la perception du bien i et du mal, du juste et de l'injuste et autres notions de ce genre ; et 1 1 avoir de telles notions en commun, voilà ce qui fait une famille et ·; une cité.

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