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analyse linéaire malade imaginaire acte 3 scène 3: En quoi cet extrait constitue-t-il une mise en abyme ?

Publié le 30/05/2022

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« Modèle de PRESENTATION de la FICHE DE REVISION REVISION DES LECTURES ANALYTIQUES FAITES PENDANT L’ANNEE Molière, grand dramaturge du XVIIème siècle, est l’auteur de très nombreuses pièces comprenant des farces, des comédies-ballets mais aussi des grandes comédies.

Le Malade imaginaire est l’œuvre-testament de l’écrivain puisqu’elle est publiée peu de temps avant sa mort, en 1673 : cette pièce est à la fois une farce satirique, une comédie-ballet mais elle comporte aussi des traits pathétiques et tragiques. Débat entre les 2 frères, Argan et Béralde au sujet de la médecine.

C’est une scène agonistique, c’est-à-dire qui repose sur le conflit.

Cet extrait est intéressant dans la mesure où le dramaturge lui-même se met en scène en tant qu'auteur de comédies satiriques portant sur la médecine et ses dérives.

Nous avons donc affaire à une mise en abyme puisque le sujet de la dispute porte sur la manière dont Molière aborde la satire de la médecine. LECTURE A HAUTE VOIX En quoi cet extrait constitue-t-il une mise en abyme ? 1er mouvement : deux opinions sur la médecine et sur les pièces de Molière. 2ème mouvement : la colère d'Argan. EXPLICATION (y insérer les titres des mouvements et ne pas oublier les transitions entre les différentes parties du devoir) 1er mouvement : Les réactions de Béralde : - 1ère réplique : Béralde incarne le type social de « l'honnête Homme » : Expression affectueuse "Mon frère" + négation portant sur "combattre la médecine" → Béralde ne cherche pas à entrer dans la polémique, il est raisonnable. Sa réponse est bien construite, bien argumentée : d’ailleurs, ses arguments s’enchaînent grâce à la répétition de la conjonction de coordination "et" au début de chaque proposition ; il raisonne et argumente en exposant son opinion et en désirant rendre son frère moins aveuglé par les médecins qu'il ne l'est déjà. De plus, utilisation d'un conditionnel passé "j'aurais souhaité" qui marque la politesse d'usage, sa modération et son désir de le "tirer de l'erreur" dans laquelle se trouve Argan.

Béralde veut le divertir ce qui crée un effet de surprise pour le spectateur qui déclenche le rire car le nom du dramaturge est cité, on a ici une mise en abyme qui rompt l'illusion théâtrale puisque la comédie exhibe son propre mécanisme. - 3ème réplique : Utilisation d'un aphorisme "Ce ne sont point les médecins qu'il joue mais le ridicule de la médecine", la négation et le retournement opéré par la conjonction de coordination « mais » révèlent la réponse habile que Molière fait à ses détracteurs.

Cette phrase pourrait figurer dans une préface par son caractère moral. Molière s’en prend ici à un « type » général, à une fonction, et non à des individus en particulier. - 5ème réplique : La réponse est sensée.

La question rhétorique "Que voulez-vous ...

? » traduit l’agacement de Béralde tout en mettant en avant le projet de Molière qui est de représenter les « diverses professions » des hommes, l’adjectif « diverses » montre qu’il s’intéresse à toutes les couches de la société et crée un effet réaliste puisqu’il s’agit de châtier les mœurs par le rire ; il utilise également une comparaison qui met sur le même plan les Grands et les médecins. = La Raison s'oppose au Dogmatisme. 2) Les réactions d'Argan : - 2ème réplique : Argan remet en cause les comédies de Molière puisqu’il utilise une ponctuation expressive traduisant sa révolte, un vocabulaire dépréciatif servant à nommer l’écrivain, et de l’ironie ; en revanche, il. »

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