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Albanie 2004-2005: Préparation des élections parlementaires

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 2004-2005 Préparation des élections parlementaires L’année 2004 a été marquée par l’approche des élections parlementaires du 3 juillet 2005, remportées par le Parti démocratique (PD).

À gauche, Ilir Meta, rival du Premier ministre Fatos Nano au sein du Parti socialiste (PS), a créé en septembre 2004 son propre parti, le Mouvement socialiste pour l’intégration (LSI), mettant fin à une crise qui durait depuis 2001 et privant le PS de la majorité absolue au Parlement.

À droite, l’ancien président du pays Sali Berisha a reçu le soutien d’anciens membres fondateurs du PD, qui l’avaient quitté lors de son exercice du pouvoir, entre 1992 et 1997.

Le PD, qui l'a emporté, est ainsi apparu comme rénové et plus ouvert sur la société que le PS, de plus en plus visé par les accusations de corruption et d’enrichissement personnel. Une nouvelle loi sur « le retour et la compensation des terres », dont les décrets d’application étaient en discussion au printemps 2005, visait à régler la question de la décollectivisation, engagée en 1991 par une loi sur le « partage des terres » critiquée à droite comme à gauche.

L’incertitude sur la propriété des terres restait un obstacle au développement de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme.

La légalisation des habitations informelles, qui se sont multipliées depuis le début des années 1990 aux abords des grandes villes (Tirana, Durrës), a commencé en février 2005. L’Albanie a maintenu sa politique de bon voisinage, au prix parfois de critiques intérieures sur l’absence de position ferme du gouvernement à l’égard de l’indépendance du Kosovo (territoire voisin de la Serbie peuplé en majorité d’Albanais) et sur le manque de réactions officielles aux violences antialbanaises en Grèce lors de matchs de football en septembre 2004 (un mort) et mars 2005, sujet rendu sensible par la pérennisation de l’immigration albanaise en Grèce, évaluée à 500 000 personnes.

La Commission européenne a par ailleurs critiqué le manque de progrès de l’État albanais dans la lutte contre la corruption et le crime organisé, principal obstacle au rapprochement entre l’Albanie et l’Union européenne (UE).. »

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