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Alain

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Alain Ce document contient 632 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Nous avons affaire ici à un extrait d’Éléments de philosophie où Alain aborde une réflexion sur le thème de l'inconscient.

En effet, il rejette la soi-disant existence d'une inconscience qui influencerait et excuserait les « mauvaises actions » de l'homme.

Cependant, Alain ne nie pas l'existence de cette inconscient, mais met en garde contre l'erreur et même la faute que celle-ci pourrait entraîner.

L'auteur cherche ainsi à démontrer que « toute l'erreur ici consiste a gonfler le terme technique » d'inconscient, en d'autres termes, en faire de cette chose une sorte d'être qui nous habiterait chacun d'entre nous et qui agirait sur nous.

Mais l'inconscient est-il un autre Moi, responsable de mes actes ? Alain répond à ce problème à travers cette extrait en démontrant d'une part que l'inconscient ne peut être un autre Moi, d'autre part que l'inconscient est une échappatoire à la responsabilité de nos actes, et en affirmant enfin que la pensée va à l'encontre de l'inconscient puisqu'elle est liée à la conscience. Alain, dans sa première partie, (s’oppose à la conception de Freud en démontrant que) démontre que l'inconscient ne peut être un autre Moi.

Il soutient tout d'abord que « l'homme est obscur à lui-même », c'est-à-dire qu'il comporte quelques points obscurs dans sa personnalité, des côtés incompréhensibles, que l'on ne peut se connaître vraiment.

Mais selon lui, ces facettes mystérieuses ne sont pas expliquées par un second Moi qui voudrait faire agir l'individu contre sa volonté.

En effet, Alain déclare que « la plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi », c'est-à-dire un autre être qui nous habite et qui serait donc le possesseur d'une conscience autre que notre propre conscience.

Alain souligne qu'il ne peut y avoir chez un homme deux « conseillers » à la fois : le sujet conscient et le sujet inconscient.

Ainsi, l'inconscient n'est pas un autre Moi puisque « [les] préjugés, [les] passions et [les] ruses » relèvent des comportements conscients et propres à l'homme.

Accorder une place à l'inconscience en tant qu'autre Moi serait insensé, on ne ferait que se contredire. De plus, Alain souligne que nos pensées sont absolument conscientes, elles sont formulées avec l'unique sujet « je », ce qui assure à l'homme sa condition d'être singulier.

Si l'inconscient n'est pas de la pensée, c'est qu'elle est purement mécanique, relevant tout simplement d'une chose corporelle.

Par conséquent, Alain s'oppose à la notion d'inconscient, qui soutient l'existence d'un conflit permanent entre le « vrai » Moi et l'inconscient.

Dès lors, à travers le raisonnement de l'auteur, nous comprenons que l'inconscient n'est pas un autre Moi, mais plutôt qu'un mécanisme corporel auquel il ne faut pas donner de sens. De fait, Alain explique qu'abuser du terme d'inconscient est dangereux, car lui donner de l'importance signifierait qu'il dicte notre conduite.

Mais s'il en était ainsi, personne ne serait vraiment responsable de ses actes, et tous les crimes pourraient être commis au nom de l'inconscient de leurs auteurs.

Ainsi, pour éviter tout sentiment de culpabilité, l'homme chercherait à faire retomber les fautes sur cet autre Moi qu'il ne contrôle pas. Cependant, le sujet est le seul qui pense, le seul être conscient, il est donc le seul responsable de ce qui lui arrive et de ce qu'il entreprend.

En effet, il ne peut plus se donner d'excuses pour justifier ce qu'il a fait en mettant simplement ses erreurs sur le dos de son inconscient.

Nous sommes d'une part les seuls responsables de nos actes mais nous sommes donc par la même occasion libre de nos actes. On s'accordera que nous devons en effet réfléchir avec responsabilité à la conséquence de nos actes car, encore une fois, l'inconscient ne pourra nous déresponsabiliser.

En sommes, on ne pourra pas dire que nous agissons ou que nous nous comportons de telle façon parce qu'une force qui nous échappe nous l'a dicté.. »

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