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Akbar le Grand

Publié le 16/05/2020

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AKBAR (Umarkot, Sindh, 1542-Agra, 1605) Empereur moghol de l’Inde ( 1556-1605). Par sa politique de conquêtes et d’annexions, il réussit à rétablir le plus grand empire que l’Inde ait connu depuis Açoka. Tolérant à l’égard des hindous, grand administrateur, protecteur des arts et des lettres, il eut un règne considéré comme l’un des plus prestigieux de l’histoire de l’Inde. Petit-fils de Baber, héritier d’un petit royaume dans le Penjab, il régna d’abord sous la tutelle du régent Bahram khan, et inaugura son règne personnel à l’âge de 19 ans. C’est à partir de 1561 qu’il se lança à la reconquête de l’Inde, soumettant d’abord les royaumes rajpoutes (1561-1568), champions de l’hindouisme, et épousant une de leurs princesses, puis le Mal va, le Goudjerat, le Bengale, le Cachemire, l’Orissa et le Sindh. Il dominait, à la fin du xvie siècle, toute l’Inde du Nord, d’une mer à l’autre. Si, pour assurer sa victoire, Akbar ne recula devant aucune violence, il s’attacha, la paix rétablie, à gagner l’adhésion des hindous. Choisissant parmi eux ses ministres et ses chefs de guerre et abolissant la taxe très impopulaire imposée aux non-convertis à l’islam, il favorisa aussi la prospérité économique en confiant aux Portugais l’exclusivité du commerce avec l’Europe. En 1581, Akbar fonda une nouvelle religion, la « Divine Foi » - qui ne lui survécut pas -, syncrétisme de bouddhisme, d’hindouisme, d’islam et de christianisme. Akbar eut pour successeur son fils Salim, qui prit le nom de Jahangir. Mais son désir d’établir dans son empire une au thentique unité échoua après sa mort et les désordres reparurent.

« Akbar le Grand1542-1605 Akbar naquit dans l'adversité.

Son père Houmayoun fuyant les armées victorieuses de Sher Khan se réfugia au Sindhà la cour du chef Rajpout Rana Virsal Amarkot.

C'est là que le 15 octobre (ou le 23 novembre selon certainshistoriens) 1542, la reine Hamida donna naissance à Akbar.

Peu de temps après, Houmayoun fuyant vers la Perse futrejoint à Kandhar par son frère ennemi Askari, et dut s'échapper précipitamment en abandonnant son fils.

Trois ansplus tard, avec l'aide du shah de Perse, Houmayoun reprit Kandhar à son frère et retrouva son enfant heureusementsain et sauf.

Toute la petite enfance d'Akbar se passa ainsi au milieu des guerres. Rebelle à l'étude, le jeune prince montre un goût prononcé pour tous les sports et pour les animaux.

Fin 1551, on lefiance et on le nomme gouverneur de Ghazni.

Deux ans plus tard, lorsque Houmayoun réussit à reconquérir Delhi, illui confie le gouvernement de Lahore.

L'année suivante, la mort accidentelle de son père laisse Akbar devant unesuccession difficile.

Fort heureusement, il a à ses côtés un précepteur fidèle et intelligent : Bairam Khan.

Celui-ci lefait proclamer empereur immédiatement le 11 février 1556. Le jeune souverain est ainsi mieux armé pour affronter une situation politique confuse : la plupart des États de l'Indes'étaient déclarés indépendants (en particulier ceux de l'Ouest et du Deccan) ; le Penjab était menacé par SikandarSour et l'armée du roi du Bengale Mohammed Adil, conduite par son astucieux ministre hindou Hemou, avait réussi às'emparer d'Agra et de Delhi.

Une fois encore, Bairam Khan aide activement Akbar.

Administrateur expérimenté etbon général, il est prêt à tout pour consolider la puissance moghole.

Il fait mettre à mort sans pitié Tardi Beg qui,vaincu par Hemou, avait abandonné à l'ennemi Delhi, la capitale.

Puis il livre bataille au général hindou près dePanipat (1556) et, malgré une armée inférieure en nombre, il réussit à profiter de la panique créée par la disparitiond'Hemou blessé, pour gagner la victoire.

Hemou est mis à mort et Akbar entre à Delhi et Agra en triomphateur.

Sesarmées continuant leur avance poussent jusqu'à Gwalior au sud et Jaunpur à l'est. Malheureusement, Bairam Khan se comportait à la cour avec une certaine maladresse vis-à-vis de l'entourage del'empereur et il commit quelques abus de pouvoir qui lui valurent de solides rancunes dans la famille même d'Akbar.Celui-ci, d'ailleurs, devenait adulte et sentait monter en lui le désir d'exercer seul le pouvoir.

Aussi laissa-t-il sefomenter un petit complot contre le régent et lui signifia-t-il son renvoi accompagné, il est vrai, de quelquescompensations matérielles. Mais si impatient que soit Akbar de gouverner par lui-même, il est encore trop jeune pour se garder de touteinfluence.

De 1560 à 1562, s'ouvre la période que 1'on a appelée “ régence en jupon ”, car la mère adoptive del'empereur, Maham Anaga, y joua un rôle primordial.

C'est du moins l'avis de quelques historiens.

D'autres aucontraire pensent qu'Akbar garda toujours une certaine indépendance vis-à-vis d'elle, puisqu'en 1562 il faitbrutalement mettre à mort le fils d'Anaga qui s'est rendu coupable de désobéissance grave. Quoi qu'il en soit, c'est à cette époque que se situent les premières grandes réformes et conquêtes importantes.Dès sa vingtième année, Akbar montrait une largeur d'esprit et un non-conformisme assez inhabituels à l'époque.Peut-être son mariage en 1562 avec une princesse hindoue du Rajpoutana, qui devait être la mère de l'empereurJahangir, n'était-il pas totalement étranger à cette attitude.

Cette même année, en effet, il abolit la coutume quiréduisait en esclavage les prisonniers de guerre et les forçait à se convertir à l'islam ; il supprime la taxe imposéeaux pèlerins hindous ainsi que la jizya (1563), impôt payé par les non-musulmans. Simultanément, il entreprend la conquête systématique des États indiens entourant son royaume.

En 156ı, il envoieAdham Khan (fils de Maham Anaga) conquérir le Malvâ ; la même année les Afghans de l'Est attaquent Jaunpur maisils sont vaincus par Asaf Khan qui s'empare de Chounar et en fait un avant-poste de l'empire.

En 1562, Akbar s'allieau Raja Bihar Mal de Jaipour et envoie une armée pour réduire la forteresse de Merta dans le Mârwâr (Rajasthan) quilui résistait.

Une rébellion avait éclaté au Malwâ.

Elle est réduite par l'envoyé d'Akbar, Abdulla Khan Uzbeg.

Sansaucune provocation mais conduit seulement semble-t-il par son désir de conquête et d'unification politique,l'empereur attaque le royaume indépendant de Gondwana (1564) sur lequel règne une excellente reine, RaniDurgâvati, régente pour son fils Vir Narayan.

Elle résiste avec acharnement, mais, blessée de deux flèches sur lechamp de bataille, la reine se donne la mort pour éviter d'être capturée et l'État de Gondwana est occupé et pillépar Asaf Khan à la tête de l'armée moghole.

Entre 1564 et 1567, éclate une rébellion des Uzbegs sous la directiond'un officier de l'armée impériale : Abdulla Khan.

Un frère d'Akbar, Hakim Mirza, profite de l'occasion pour créerquelques difficultés, mais Akbar conduit personnellement les opérations et les Uzbegs vaincus sont contraints de sesoumettre ainsi que les Mirzas. A la lumière de ces faits, on voit combien étaient vivaces au sein de l'empire moghol les rivalités entre musulmans deraces et de sectes différentes.

Peut-être cela explique-t-il, au moins partiellement, qu'Akbar ait cherché des alliéset des amis parmi les Hindous, en particulier les Rajpouts dont le courage et la noblesse de sentiments devaient nonseulement l'attirer personnellement mais encore lui paraître une garantie contre ses propres coreligionnaires.Cependant, tous les Rajpouts n'étaient pas prêts à répondre à ses avances — le roi du Mewar, Udaya Singh,enfermé dans sa puissante forteresse de Chittor, défiait et méprisait Akbar.

Son attitude encourageait à larésistance les rois de Jodhpour, Bikaner et Jaisalmer.

Si Chittor tombait, tout le Rajasthan se soumettrait et la routeserait ouverte vers le riche Goujarat.

Aussi, le 23 octobre 1567, Akbar met-il le siège devant Chittor.

Udaya Singh,qui était orgueilleux sans être brave, avait quitté la forteresse laissant la défense aux soins de Jaimal.

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