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À 42 km au nord-ouest du PuyUne danse macabre, un jubéet des tapisseries célèbresL'apparition, au milieu des bois et despâturages, et à 1 083 m d'altitude, dela splendide abbaye de La ChaiseDieu constitue pour le voyageur unesurprise imposante.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : À 42 km au nord-ouest du PuyUne danse macabre, un jubéet des tapisseries célèbresL'apparition, au milieu des bois et despâturages, et à 1 083 m d'altitude, dela splendide abbaye de La ChaiseDieu constitue pour le voyageur unesurprise imposante. Ce document contient 461 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« 1 / 2 Une danse macabre, un jubé et des tapisseries célèbres L'apparition, au milieu des bois et des pâturages, et à 1 083 m d'altitude, de la splendide abbaye de La Chaise­ Dieu constitue pour le voyageur une surprise imposante.

Sur ce rude pla­ teau auvergnat, au xi° s., un chanoine vint faire pénitence d'une vie quelque peu relâchée.

Il suscita l'admiration d'autres moines, qui le rejoignirent pour fonder une abbaye.

Ainsi naquit la Casa-Dei ou, après altération, la Chaise-Dieu, sur l'initiative de saint Robert et de ses compagnons.

Trois siècles plus tard, l'abbaye, dont la puissance et la renommée se propa­ gent alors jusqu'en Espagne et en Italie, connaît une seconde fondation.

En effet, un de ses anciens moines devient pape sous le nom de Clé­ ment VI.

Par fidélité à son ancien ordre, mais aussi par volonté politique - il est un des derniers papes d' A vi­ gnon avant le Grand Schisme d'Occi­ dent -, il entreprend à La Chaise­ Dieu la construction d'une presti­ gieuse abbatiale, et décide d'y placer son tombeau.

L'architecte retenu, qui appartenait à l'école du Midi, imprima à l'église l'aspect sévère et hautain du gothique languedocien.

Aspect renforcé par le granit gris utilisé : !'édifice est conçu pour résis­ ter aux intempéries et au temps.

Tout, dans l'architecture, procède de cette sobriété; c'est plus particulièrement le cas de la façade, flanquée de deux tours peu élevées, et de la vaste nef Photo J.-D.

Sudres/Scope: Le cloitre Texte Etienne Leyris À 42 km au nord-ouest du Puy unique, dépourvue de transept.

L'in­ térieur, au contraire, surprend par sa majestueuse apparence : la nef sur­ baissée ne reçoit le jour que par des ouvertures percées dans les murs extérieurs de ses bas-côtés, de même hauteur qu'elle.

Cet éclairage latéral met en valeur les magnifiques nervu­ res qui viennent se raccorder directe­ ment aux piliers, sans chapiteaux intermédiaires.

Le chœur, séparé de la nef par un jubé du xve s., étonne par la richesse de son ornementation, 156 stalles de chêne magnifiquement sculptées l'encadrent.

Au-dessus, sont tendues 11 tapisseries de 6 à 8 m de longueur chacune, représentant des scènes de!' Ancien et du Nouveau Testament.

Offertes au xvr°s.

par un des derniers abbés, la richesse de leurs coloris et de leur inspiration en font de véritables chefs-d'œuvre.

La célè­ bre peinture murale de la Danse macabre (xves.), haute de 2m et longue de 26, décore le bas-côté gauche du chœur.

La Mort fait dan­ ser, en une ronde égalitaire, humbles et puissants, sans distinction d'âge; la fresque est étonnante de réalisme et de mouvement.

Elle inspira, en 1938, le compositeur Honegger pour sa Danse des morts.

Les liens de La Chaise-Dieu avec la musique se ren­ forceront, en 1966, par la création d'un festival qui se tient dans l'église elle-même (fin août-début septem­ bre).

A visiter également: le cloître.

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