À 3 0 km au nord-ouest de LisieuxLa plus brillantedes plages normandesEntre les embouchures de la Seine etde la Vire, la côte normande estponctuée par les stations balnéairesqui ont fait son prestige.

« 1 / 2 La plus brillante des plages normandes Entre les embouchures de la Seine et de la Vire, la côte normande est ponctuée par les stations balnéaires qui ont fait son prestige.

Parmi celles­ ci, Deauville est assurément la plus mondaine et la plus «parisienne».

Dès l'origine, d'ailleurs, le dessein du duc de Morny, demi-frère de Napo­ léon III et créateur de la station, était de fonder un lieu ultrachic où la vie élégante primerait sur toutre autre activité.

Deauville offrait de vastes espaces vierges et fut immédiatement équipée de grands hôtels modernes.

Puis, deux personnalités parisiennes, au début du siècle, surent donner une impulsion à la vie mondaine: Henri Letellier, propriétaire d'un journal, et Eugène Cornuché, ex-maître d'hôtel chez « Maxim' s ».

Grâce à ce dernier, toute la clientèle du célèbre restaurant se transporta à Deauville.

Dans les «années folles», autour de 1920, rois du café et du pétrole, maharadjah, banquiers et princes héritiers viennent jouer des fortunes au casino ; ils côtoient Maurice Cheva­ lier et Mistinguett, les peintres Raoul Dufy et Van Dongen, qui immortali­ sèrent les courses et les élégantes qui s'y affichaient.

Car Deauville a égale­ ment été créée pour et par les courses.

En même temps que les grands hôtels, on construisit l'hippodrome et se développèrent les haras normands.

L'élégante station se consacra aussi aux sports s'accordant avec la classe À 30 km au nord-ouest de Lisieux de sa clientèle, avec le nautisme et la fondation du prestigieux Yacht-Club qui accueille les plus beaux yachts du monde.

Dans les années 1930 sont édifiées, en bord de mer, les fameuses «planches », promenade en caillebotis où désormais, et jusqu'à aujourd'hui, il sera de bon ton de venir se montrer.

L'image de marque de Deauville n'a jamais décliné; au contraire, chaque année, la station fait sa rentrée avec de nouveaux atouts.

La dernière inno­ vation a été la construction, en 1970, du nouveau port, Port-Deauville, et des luxueuses« marinas».

Protégé par son immense digue brise-lames, il offre aux plaisanciers 1 200 places en eau profonde, même à marée basse.

La vie sportive de la station est intense; les compétitions de yachting se succèdent tout l'été, sans compter les régates du Yacht-Club ni les courses de Deauville ; on peut égale­ ment assister à des tournois de golf, de polo, de tennis.

La saison ne s'arrête plus brutalemegt à la fin août, au lendemain du Grand Prix hippi­ que.

En novembre, ont lieu des ventes de «yearlings » (pur-sang âgés de un an), très prisées des acheteurs venus du monde entier.

Enfin, une munici­ palité dynamique a su attirer des manifestations qui profitent de la notoriété de Deauville et, à leur tour, l'affermissent: citons notamment le prestigieux festival du Cinéma amé­ ricain. 2 / 2. »