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école (mythologie)

école. Les écoliers se réunissaient parfois en plein air, mais plus souvent dans des lieux couverts, dont on connaît mal l’architecture. Ces locaux étaient souvent la maison du maître, grammatiste ou cithariste, ou un édifice mis à leur disposition par le dème; ce pouvait être aussi dans une partie de la palestre où les écoliers se retrouvaient déjà pour pratiquer les exercices physiques, ou encore dans un bâtiment construit et entretenu par des riches, soit de leur vivant, soit par legs. Ainsi, à Téos, en Asie Mineure, un citoyen légua ses biens à la ville pour l’organisation d’un gymnase ; selon sa volonté le gymnasiarque devait être élu par le peuple; un paidonome l’assistait pour surveiller les élèves et recevoir les réclamations des professeurs; nous sommes ici à une basse époque (fin du IVe s. av. J.-C.), et cet établissement était ouvert aux filles comme aux garçons. Il y avait trois grammatistes, un cithariste et deux pædotribes : ces maîtres étaient élus par le peuple pour un an, et le gymnasiarque nommait en outre un maître d’armes et un professeur pour le tir à l’arc et le lancement du javelot. Les élèves étaient soumis régulièrement à des examens. —> éducation. À côté de ces établissements qui correspondaient en gros à nos écoles primaire et secondaire, il y avait les écoles de philosophie et de rhétorique. Les maîtres étaient des philosophes ou des orateurs, souvent célèbres ; ils prenaient des élèves et formaient des disciples, qui leur succédaient ou ouvraient d’autres écoles : ainsi l’école de rhétorique d’Isocrate, l’Académie de Platon, le Lycée d’Aristote.

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