prestige

prestige, ascendant fié au statut et au succès, qui semble avoir quelque caractère merveilleux. Le prestige peut s’attacher à une personne (chef, savant), un groupe (classe sociale, profession), un lieu ou une époque. Attribué par autrui, à l’intérieur d’un groupe socioculturel défini, le prestige s’impose à l’opinion, suscite la déférence et l’admiration et, à cause de son pouvoir d’influence, constitue une valeur sociale très appréciée. Les hommes et les femmes prestigieux exercent, en effet, un véritable pouvoir de suggestion sur leurs contemporains, aussi bien sur leur manière d’être -» mode, que sur leur façon de penser. La recherche du prestige traduit les besoins d’affirmation de soi et de valorisation personnelle des individus, qui sont généralement, encouragés par le milieu. Dans la plupart des groupes sociaux, il existe un véritable entraînement culturel à la compétition et à l’ascension sociale. Cela explique, en partie, la recherche du prestige, mais il est probable que, indépendamment de l’encouragement donné par le milieu, d’autres facteurs personnels interviennent dans le désir de briller. Selon certains, la recherche du prestige serait souvent liée aux frustrations infantiles et, particulièrement, au sentiment d’avoir été mal aimé par ses parents.

PRESTIGE. Ascendant lié au statut et au succès. Il peut s’attacher a une personne, à un groupe, à un milieu, à une époque. Pour Adler, l’attitude d’un sujet peut être dictée par un désir d’approfondir les questions ou résoudre des problèmes. Elle peut aussi correspondre à un besoin de poursuivre une « politique de prestige » (Adler). Le névrosé plus préoccupé de paraître que d’être, plus intéressé par l’apparence que par le fond des choses se crée une auréole qui ne correspond nullement à la véritable valeur de sa personnalité.