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LE PRESTIGE DE CHATEAUBRIAND

Publié le 09/12/2021

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A L'homme Il est possible aujourd'hui de restituer la vraie physionomie d'un homme qui eut certes ses faiblesses, mais qui donna souvent la mesure de sa grandeur. LE CARACTÈRE L'orgueil. Chateaubriand a toujours été pénétré de l'importance de sa personne. Il tient son immense orgueil de ses origines aristocratiques, de son éducation et surtout du sentiment de sa supériorité. Chateaubriand ne vit que pour lui, ne s'intéresse vraiment qu'à lui; en aucun cas, il ne peut s'accommoder du second rang : la guerre d'Espagne, c'est « sa guerre »; le Congrès de Vérone, c'est « le René de sa politique ».

« A L'homme Il est possible aujourd'hui de restituer la vraie physionomie d'un homme qui eut certes sesfaiblesses, mais qui donna souvent la mesure de sa grandeur. LE CARACTÈRE L'orgueil.

Chateaubriand a toujours été pénétré de l'importance de sa personne.

Il tient son immense orgueil de ses origines aristocratiques, de son éducation et surtout du sentiment desa supériorité.

Chateaubriand ne vit que pour lui, ne s'intéresse vraiment qu'à lui; en aucuncas, il ne peut s'accommoder du second rang : la guerre d'Espagne, c'est « sa guerre »; le Congrès de Vérone, c'est « le René de sa politique ». La dignité.

Pourtant, avant son intérêt, avant sa gloire même, Chateaubriand a toujours fait passer son honneur.

Il demeure en toute occasion un gentilhomme, pour qui l'esprit chevaleresque, l'intégrité, la pureté sont des vertus ancestrales.

Il méprise les richesses, bienqu'il ait le goût du faste; il refuse de composer avec Louis-Philippe, bien qu'il aspire au pouvoir;il défend la cause de la légitimité, bien qu'il sache que c'est une cause perdue. LE CŒUR La mélancolie.

L'orgueil de Chateaubriand est à l'origine de son incurable mélancolie et l'incite à se replier sur lui-même dans un isolement hautain.

La solitude lui a permis de goûter des joies splendides; mais elle a aussi fait sa misère et l'a convaincu qu'il était destiné à un malheurexceptionnel : « Je n'avais vécu que quelques heures, et la pesanteur du temps était déjàmarquée sur mon front.

» L'ardeur.

Pourtant, Chateaubriand ne se complaît pas toujours dans sa mélancolie; sa détresse morale agit parfois comme un ferment d'énergie.

Son insatisfaction s'explique par l'ardeur effrénée de ses désirs.

Il est ivre de nature, de liberté, de solitude ou d'amour; sansrépit, il se lance à la conquête de sensations nouvelles ou de biens inconnus. L'ESPRIT L'imagination.

Une telle âme vit surtout par l'imagination et se crée un monde de rêve.

Ainsi l'amour n'a-t-il guère été pour Chateaubriand que la création changeante de ses songes.

ACombourg déjà, il rêve d'une femme idéale, magicienne et charmeuse : c'est sa « démon ».

Cesera, plus tard, sa « sylphide », autre fantôme, d'une inconsistance ossianique; ou encorel'imaginaire Cynthie, « soeur des Charites et des Muses.

» Le jugement.

Pourtant le goût du rêve n'exclut pas chez lui la vigueur de la pensée.

A lire ses oeuvres dans leur succession chronologique, on décèle un progrès constant dans le sens de lafermeté du jugement.

Analyste lucide, Chateaubriand a eu, en politique, des intuitionsprofondes.

Observateur clairvoyant, il a jugé tous ses contemporains avec une pénétrationsans défaillance.. »

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