lecture linéaire Chateaubriand (1768-1848) Atala (1801)

« LL 9 Objet d'étude n° 2 – Parcours associé : le personnage de roman : esthétiques et valeurs. Chateaubriand (1768-1848) Atala (1801)- Introduction.

Chateaubriand.

Petite noblesse bretonne.

A vécu 20 ans sous l'Ancien Régime.

A connu la ruine, l'exil, le deuil.

Initiateur du 1er Romantisme.

« Le Mal du Siècle »..

L'Art, la religion, la Nature, l'Histoire comme échappatoires.

Inventeur de la prose poétique.

Surnommé « l'Enchanteur ».

Ecrit une Apologie du Christianisme pour restaurer l'esthétique de la religion, le sens de la poésie de l'Existence, en réaction au rationalisme des Lumières et à l'athéisme révolutionnaire. Atala, René, Les Natchez font partie de cette apologie : romans au service d'une morale. Dans Atala, Chactas, très âgé, raconte au jeune René son amour pour Atala, une jeune Indienne convertie au christianisme.

La mère d'Atala, païenne, avait juré que sa fille resterait vierge.

Bien qu'amoureuse de Chactas (qu'elle a sauvé), et prête à l'épouser grâce au père Aubry, (un missionnaire), Atala décide de s'empoisonner, pour ne pas trahir sa promesse.

Cet extrait prend place à la fin du roman. Lien avec le parcours associé : le sens du sublime et du mystique. Enjeux : -Un topos romanesque : la mort de l'héroïne. -La dramatisation. -Le récit au service de la morale. Problématique : Nous verrons en quoi ce texte illustre l'esthétique et les valeurs du 1er Romantisme . 1er mouvement : Les paroles d'une agonisante. « O ma mère, pardonne à ta fille.

O Vierge, retenez votre courroux.

Je retombe dans mes faiblesses, et je te dérobe, ô mon Dieu, des pensées qui ne devraient être que pour toi ! » (Discours direct très lyrique.

Binarité de deux forces également adorées:la mère véritable et la vierge Marie.

Après cette binarité, le 3ème destinataire « Dieu » ressort encore plus.

Cela montre le parcours spirituel d'Atala, de sa naissance à sa mort imminente). 2ème mouvement : La conversion d'un pécheur.

Navré de douleur, je promis à Atala d'embrasser un jour la religion chrétienne.

(C'est Chactas qui parle.

Retour à la narration interne.

Profondément pathétique.

De l'extrême souffrance naît la décision salutaire.). »