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Zimbabwé (1987-1988)

Publié le 30/09/2020

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« Zimbabwé (1987-1988) Depuis 1987, le Zimbabwé s'est engagé dans une période de réorganisation généralisée, notamment en matière constitutionnelle.

Avec l'appui des députés de la ZAPU (Union du peuple africain du Zimbabwé) et le ralliement de certains parlementaires blancs à la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwé) ou à ses thèses, le gouvernement a pu supprimer les sièges jusqu'alors réservés aux Blancs au Parlement (septembre 1987).

Des membres nommés par chaque chambre les ont remplacés.

Parmi ceux-ci, quinze Blancs ont obtenu le soutien de la ZANU. L'opposition blanche de la CAZ (Alliance conservatrice du Zimbabwé) a vu certains de ses députés rejoindre la ZANU, tandis que son chef Ian Smith démissionnait (13 mai 1987) après avoir été exclu du Parlement pour un an. L'ex-Premier ministre Robert Mugabe a été nommé président exécutif, charge créée par le Parlement le 30 décembre 1987.

Cette mutation est intervenue peu de temps après que la ZANU et la ZAPU furent parvenues - après maintes péripéties - à un accord de fusion (22 décembre 1987), qui devrait déboucher sur la création d'un parti unique en trois ans. Cette unification s'est faite au détriment des principaux chefs des factions régionalistes qui ont été exclus ou éloignés des postes de responsabilité (E. Zvogbo, E.

Tekere, H.

Ushewokunze, N.

Shamuyarira).

Le grand bénéficiaire en a été Robert Mugabe qui a associé à son gouvernement des membres de la ZAPU et plusieurs Blancs. La sécurité s'est dégradée au Matabeleland (massacre de missionnaires, le 26 novembre 1987) et surtout sur les frontières de l'est où la RENAMO (Résistance nationale du Mozambique) qui affronte 12 000 soldats du Zimbabwé au Mozambique a attaqué des objectifs civils (Rushinga et Katiyo) en juin-juillet.

Cette insécurité ainsi que le sabotage de l'oléoduc Beira/Mutare ont encore affaibli une économie déjà très fragile. Le pays est confronté à un déficit budgétaire très important (10 à 14% du PIB) et à une pénurie de devises, alors que le service de la dette se monte à 450 millions de dollars par an de 1986 à 1990 (30% des recettes d'exportation).

Le gouvernement a dû réduire les allocations de devises, limiter le montant de remise des dividendes des sociétés étrangères, et souscrire un prêt de 70 millions de livres auprès de deux banques britanniques.

Un plan d'aide à l'exportation et à l'importation, soutenu par un prêt à l'exportation de la CEE (8 millions de dollars), a été lancé (mai 1987), tandis que le gel total des salaires et des prix était décidé (juin 1987).

Cependant, le refus de publier un code d'investissement - toujours en projet - a continué d'hypothéquer l'entrée de capitaux dans le pays (7 millions de dollars par an de 1980 à 1987).

On comprend que, dans ces conditions, le Zimbabwé n'ait pas traduit en actes sa volonté politique d'imposer des sanctions économiques contre son principal partenaire commercial et adversaire, l'Afrique du Sud.. »

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