Zambie (1989-1990)
Publié le 30/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Zambie (1989-1990). Ce document contient 599 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Zambie (1989-1990)
En février 1990, la Zambie a de nouveau repris ses relations officielles avec le
FMI, puis avec le Club de Paris en avril 1990.
Le gouvernement de Kenneth Kaunda
est resté dans l'incapacité de contrôler tant la production que le marché des
principaux produits de base.
En effet, la perméabilité des frontières et les
différences de prix du sac de maïs entre la Zambie et le Zaïre (de 1 à 10) ont
entretenu la contrebande, tandis que le cuivre a été détourné par wagons
entiers.
Le choix en faveur de l'exportation du coton a privé de matière
première les usines textiles nationales.
En mai 1989, le ministre du Commerce
s'était opposé à ces ventes, autorisées par K.
Kaunda.
Six mois plus tard, il
était révoqué.
L'épuisement des mines de cuivre a commencé à susciter des
inquiétudes: la production a chuté de 10% en 1988-1989, mais la société
nationale ZCCM (Zambia Consolidated Copper Mines) a réalisé des profits
importants.
Les pluies trop abondantes ont affecté la récolte de maïs, qui est
cependant restée excédentaire, mais le manque de camions et l'insuffisance des
capacités de stockage ont limité les recettes espérées.
Mi-1989, la dette extérieure était estimée à 7 milliards de dollars, dont 40%
envers des États étrangers et 35% envers des organisations financières
internationales.
Incapable de rembourser, le gouvernement a fait preuve de bonne
volonté: le 30 juin 1989, le kwacha a été dévalué de 48% et le contrôle des prix
supprimé, sauf sur le mealie-meal, denrée de base.
Il a cependant été affecté
par la hausse générale des prix qui, mal accompagnée d'une hausse des salaires
annoncée dans la confusion, a amené les paysans à jeter leurs produits invendus,
faute d'acquéreurs.
Le 27 juillet 1989, les frontières ont été fermées pour
procéder à un changement des billets de banque destiné à réduire les liquidités
en circulation, à sanctionner l a fraude fiscale et à éliminer la fausse
monnaie.
Le déclin économique du pays n'a pas empêché les affaires privées de
bien se porter.
Le gouverneur de la Banque de Zambie a été révoqué et remplacé,
en décembre 1989, par un expert canadien.
Sur le plan politique, le général Malimba Masheke est resté Premier ministre,
mais c'est le président Kaunda qui a publiquement tancé ses ministres.
L'emprise
de la famille du président s'est accentuée.
Un de ses fils était déjà député et
secrétaire d'État à l'Intérieur ; un second a été élu député lors d'une élection
partielle en 1989, et un troisième dirige une société de transport aérien qui
concurrence la compagnie nationale.
Le procès des auteurs de la tentative
présumée de coup d'État d'octobre 1988 a tourné court et l'université a été
périodiquement fermée.
Mais en juin 1990, les revendications étudiantes ont été
alimentées par les controverses sur le multipartisme et la suppression du
mealie-meal.
L'agitation s'est transformée en émeutes populaires dans la
capitale (qui n'a guère été suivie par la région minière).
Une tentative de coup
d'État a été maîtrisée et la fidélité des forces de l'ordre à K.
Kaunda a
facilité le rétablissement de la situation..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Zimbabwé (1989-1990)
- Vanuatu (1989-1990)
- URSS (1989-1990): La tourmente
- Turquie (1989-1990): Dissensions dans la majorité parlementaire
- Turquie (1989-1990) Dissensions dans la majorité parlementaire